Justice : Nicole GOUETA- Maire de Colombes - condamnée à verser 1 500 € à son opposant socialiste Alexis BACHELAY
Justice : Nicole GOUETA- Maire de Colombes - condamnée à verser 1 500 € à son opposant socialiste Alexis BACHELAY
Colombes : Nicole Gouéta « insultée », Alexis Bachelay relaxé
Le maire (LR) de Colombes avait porté plainte pour « diffamation et injures publiques » contre son opposant PS qui l’avait qualifiée de « menteuse ».
La quatorzième chambre du tribunal correctionnel de Nanterre a rendu son délibéré, ce mardi, dans l’affaire qui opposait les meilleurs ennemis de Colombes : Nicole Gouéta et Alexis Bachelay. Ce dernier, conseiller municipal PS, était poursuivi pour « diffamation et injures publiques » envers la maire (LR) de Colombes. Il a été relaxé.
L’édile avait porté plainte le 9 mai 2016 contre celui qui était aussi, à l’époque, député de la circonscription. Alexis Bachelay l’avait accusée en conseil municipal, sur le réseau social Twitter et dans nos colonnes de « duper les Colombiens » sur des affiches municipales. Les placards dénonçaient « Le Plan Valls 2014/2017 voté par A. Bachelay […], c’est 20 millions d’euros de moins pour les Colombiens ».
« Le tribunal reconnaît que l’on est dans le débat politique local »
Alexis Bachelay avait aussi accusé la maire d’être « une menteuse » quand elle affirmait que l’Agrocité, une ferme urbaine depuis expulsée, devait impérativement quitter les Fossés-Jean pour que les travaux de rénovation urbaine du quartier puissent débuter.
« Je suis relaxé des trois préventions, se félicite Alexis Bachelay. Le tribunal reconnaît que l’on est dans le débat politique local, dans le cadre de la liberté d’expression. J’ai prouvé que mes propos ont été tenus de bonne foi dans le cadre d’un débat argumenté et contradictoire. » Le tribunal correctionnel a en outre condamné le maire à verser 1 500 € à son opposant.
« L’essentiel c’est que les conseils municipaux se passent correctement »
« Car contrairement à elle, je ne bénéficie pas de la protection fonctionnelle de la ville pour mes frais d’avocat », souligne l’ancien député, qui s’étonne par ailleurs que la plainte soit intervenue « juste après la condamnation des affiches ». Fin mars 2016, la ville avait été condamnée à déposer sous 7 jours sans astreinte les fameux panneaux d’affichage.
De son côté, Nicole Gouéta prend acte de la décision de justice avec une certain détachement. « En tout cas, ça l’a calmé, relève la maire. Ce n’était plus possible, il fallait qu’il se montre, c’était devenu infernal. L’essentiel c’est que les conseils municipaux se passent correctement, dans le respect des uns et des autres. » L’édile doit determiner ce mercredi avec son avocat si elle fait appel ou non de la décision.
Adeline Daboval @adaboval
>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Adeline Daboval @adaboval| 21 novembre 2017, 20h08 |
Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime
Le Blog Citoyen de Colombes
@ilovecolombes