LES VILLES DE BANLIEUE DES HAUTS DE SEINE SE RESSEMBLENT, HÉLAS, BEAUCOUP TROP !!!
LES VILLES DE BANLIEUE DES HAUTS DE SEINE SE RESSEMBLENT, HÉLAS, BEAUCOUP TROP !!!
24 FÉVRIER 2018
Article extrait de : http://www.agirpourclamart.fr/2016/02/07/la-securite-a-clamart-nos-propositions-concretes/
La police municipale armée et la vidéosurveillance font aujourd’hui partie du quotidien des Clamartois-e-s.
Ce choix de M. Berger pèse lourdement sur le budget municipal, tant en investissement (réseaux de vidéosurveillance de plus de 2 Millions, achat d’armes à feu, motos, voitures, installation luxueuse d’un PC de police municipale au centre du Pave Blanc…) qu’en fonctionnement (recrutement de 33 policiers municipaux, au comportement très critiquable…). Il a pour effet l’abandon des autres services publics municipaux (jeunesse, prévention, écoles…) et le licenciement de nombreux agents municipaux, les survivants étant aujourd’hui en état de souffrance au travail (suicide et tentatives de suicides, accidents professionnels et maladies en augmentations…).
« Il est donc impératif d’encadrer ces nouvelles forces de l’ordre »
Ce n’était pas notre choix, nous ne le cautionnons toujours pas, mais nous l’actons, en vertu du principe de réalisme.
C’est pourquoi, nous avançons aujourd’hui des propositions fortes pour encadrer et améliorer le fonctionnement de cette nouvelle orientation de la police municipale à Clamart.
Nous reconnaissons d’abord que les policiers municipaux font partie de la famille judiciaire et ont une place toute particulière puisqu’ils sont constamment sur le terrain.
L’actualité nous amène donc à adapter notre droit aux nouvelles circonstances, nous sommes en état d’urgence et avons besoin de tous les services de l’état et des collectivités ; ils ont une mission particulière qui prendra probablement plus d’ampleur.
Il est donc impératif d’encadrer ces nouvelles forces de l’ordre.
A cette fin, nous avons plusieurs propositions à présenter :
« Nos 10 propositions »
Nous nous tenons à la disposition du maire et de son adjoint à la sécurité, M. Bouzon, auquel nous avons vainement depuis octobre dernier, sollicité un rendez-vous.
Dans cette attente, voici nos 10 propositions concrètes :
- Restaurer et renforcer le service de prévention-médiation sur la ville en matière de police du bruit, des déchets, des conflits de voisinage… qui pourrissent la vie quotidienne des habitant-e-s et une politique d’îlotage dans tous les quartiers de la ville, en maintenant la présence physique des agents municipaux qui connaissent au plus près les réalités du terrain (animateurs, médiateurs, gardiens d’équipements municipaux…) ;
- Créer une véritable synergie entre les structures municipales (centre socio-culturels, médiathèques, service jeunesse, Mission locale…) les établissements scolaires collèges et lycée et les associations de prévention ou de quartiers pour un repérage efficace des jeunes en difficulté morale, familiale en risque de décrochage scolaire et de rupture sociale ;
- développer les actions de proximité de lutte contre les violences faites aux femmes : violences physiques, psychologiques et isolement, accompagnement et protection en urgence des victimes, partenariat renforcé avec la police nationale, recrutement de médecins spécialistes pour le rétablissement des consultations psychologiques pour les victimes, accompagnement juridique, hébergement d’urgence et accompagnement vers l’autonomie ;
- former les policiers municipaux de Clamart dans le respect de la séparation des pouvoirs de police nationale et municipale (contrôle d’identité, alcoolémie…) ;
- octroyer subvention système d’alarme des particuliers (les commerçants, c’est déjà voté le 15 oct 2015), comme nous l’avions proposé dans notre programme Ensemble pour Clamart ;
- solliciter pour ce faire les financements du Fonds interministériel pour la prévention de la délinquance (FIPD) en répondant aux appels à projets de l’Etat ;
- Caméras embarquées (les caméras-piétons) sur la police municipale pour améliorer le comportement des policiers municipaux, assurer la transparence de leur action, restaurer la confiance des administrés désamorcer les situations critiques (Et puis si les citoyens sont filmés, les policiers peuvent bien l’être aussi…) ;
- Créer un conseil de surveillance de la vidéo surveillance à Clamart : élus majorité- opposition, représente états des Associations de commerçants haut et bas Clamart, des Asso de locataires des offices HLM (Clamart habitat et sociétés HLM), représentants d’associations de défense et protection des droits de l’homme … ;
- Utiliser la vidéo surveillance pour verbaliser les stationnements irréguliers,
- acter la présence d’un-e élu-e de l’opposition au sein du CSPD, comme sous les précédentes mandatures.
Nous espérons que ces 10 premières propositions seront entendues par le maire et ses services, à défaut de nous recevoir en entretien.
« l’opposition, une force de propositions »
L’opposition ne doit pas être perçue par M. Berger comme un « empêcheur de tourner en rond » mais comme une force de proposition. C’est en tout cas ainsi que nous concevons notre rôle et continuerons d’agir avec les Clamartois-e-s."
Hélas, à Colombes, par exemple, la tête de la police municipale n'entend rien et Madame le Maire s'entête à protéger des directeurs et adjoints qui nécessiteraient d'être suivis de près par des spécialistes !!! Nous espérons que nos amis de Clamart ne subiront pas les abus de pouvoir et violencesintolérables d'une minorité de policiers municipaux et que connaissent les Colombiens (Ndlr).
Ci dessous, photo (trouvée sur Internet) d'un pm du GSI (Groupement spécial d'Intervention) créé à Colombes. On croirait le GIGN ! Tremblez amis Clamartois !!!
Et bientôt la suite (mais pas la fin) de "J'accuse"