Cyclistes : soyez visibles et prudents pour ne pas augmenter les statistiques des accidentés de la route !
Dans la nuit du samedi 24 au dimanche 25 octobre, c'est le traditionnel changement d'heure. Une heure en moins en l'occurrence, ce qui va mécaniquement avancer la tombée de la nuit ces prochains jours.
Des vélos et trottinettes de plus en plus nombreux
Or, avec la forte hausse de la pratique du vélo et de la trottinette depuis le déconfinement, ce temps d'ensoleillement réduit inquiète particulièrement cette année.
"Chaque année, le passage à l'heure d'hiver est marqué par une hausse des accidents de la route de près de 50 % pour la seule tranche horaire 17h à 19h et de 18 % sur la tranche horaire 7h à 9h. Près de la moitié des piétons tués chaque année le sont sur les 4 mois de novembre à février", rappelle l'assureur MMA qui organisait, avant le changement d'heure de ce week-end, une matinée de prévention consacrée aux usagers vulnérables de la route.
Être bien visible pour éviter l'accident
Sur un terrain dégagé, des voitures ont successivement percuté un piéton, un utilisateur de trottinette et un cycliste. Il s'agissait bien sûr d'un mannequin, conçu pour réagir comme un humain à un choc. De quoi réaliser ce que peut donner un choc avec le véhicule lancé à 50 km/h. Dans chaque cas, le mannequin est projeté à plusieurs mètres et sa tête heurte violemment le pare-brise de la voiture.
"Sans aucun équipement rétroréfléchissant, les piétons et les cyclistes ne sont visibles qu’à 30 mètres, alors qu’ils sont visibles à plus de 150 mètres lorsqu’ils en sont équipés. Or, pour un automobiliste, la distance d’arrêt est au minimum de 25 mètres pour une vitesse de 50 km/h, même avec de très bons réflexes il sera difficile d'éviter l'accident", explique Cécile Lechère, en charge de la prévention des risques routiers chez MMA.