"PROMESSE TENUE": SUPPRESSION DES SERVICES AUX COLOMBIENS PAR Mme LE MAIRE NICOLE GOUETA
"PROMESSE TENUE": SUPPRESSION DES SERVICES AUX COLOMBIENS PAR Mme LE MAIRE NICOLE GOUETA
Mairies annexes
Centre municipal de santé ..
Lionel FAUBEAU
Le seul média de la Ville de Colombes déclaré d'Utilité Citoyenne lecolombesquejaime@gmail.com
Mairies annexes
Centre municipal de santé ..
Lionel FAUBEAU
Chèr(e)s ami(e)s du Collectif,
Comme nous l’avons souligné récemment, certaines communes font les frais de l’inexpérience et des lacunes de leurs édiles quand ils (elles…) doivent négocier avec les géants des travaux publics et des parkings…..quand d’autres bien au contraire réalisent de très bonnes affaires !
Pourquoi 200 millions d’€ gagnés à Toulouse…. et tant d’argent perdu à Colombes ?
Tout simplement parce que confrontés au même type d’interlocuteurs, les responsables toulousains ont fait preuve de courage et d’audace pour placer la barre très haute dans l’intérêt de leur ville et leurs concitoyens, quand à Colombes Mme Gouéta a plié, a renoncé, a capitulé.
Et nous sommes toujours sans réponse de sa part au courrier que nous lui avons envoyé il y a maintenant 3 semaines….
Que l’on soit d’accord ou non avec nous, des citoyens qui s’investissent bénévolement pour leur ville, qui ne sont candidats à rien, qui ne briguent aucun poste, qui ne demandent aucune subvention et financent eux-mêmes leurs actions…..ont le droit à un peu de considération de la part de Mme le Maire, autrement plus conviviale et empressée à notre égard avant et pendant les élections municipales… à méditer pour tous ceux qui se faisaient encore des illusions sur la morale en politique…..
Mais revenons à Toulouse et sa très bonne affaire, malheureusement faute de le faire à Colombes…..
Un article de La Dépèche du 31 janvier 2016 :
Dans le cadre des délégations de service public, Toulouse Métropole compte tirer plus de 200 millions d'euros des parkings./DDM, Xavier de Fenoyl
C’est le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, qui a annoncé hier le choix du délégataire de six parkings toulousains. C'est la société Indigo (ex-Vinci) qui l'a emporté. Un contrat qui vaut de l'or.
Son changement de nom n'a pas modifié sa position de force sur le marché des parkings toulousains. Le groupe Vinci, tout juste rebaptisé Indigo, a raflé l'attribution de la délégation de service public de six parcs de stationnement qu'elle gérait d'ailleurs jusqu'à présent, à l'exception de celui du quartier Marengo, administré par la société Q Park avant d'être repris par le syndicat mixte de l'agglomération toulousaine (Smat).
Dans le détail, Indigo a obtenu pour 20 ans, la concession de contrats qui prennent fin entre 2016 et 2019 : soit les parkings Victor-Hugo (670 emplacements qui vont être rénovés d'ici 2017 et portés à 400 places), celui des Carmes (565 places) de Jean-Jaurès (1 216 places), de Saint-Étienne (446 places) et donc de Marengo (400 places).
S'ajoute une concession de 35 ans pour la construction du nouveau parking du haut des allées Jean-Jaurès qui prendra place dans le projet de Ramblas et le projet TESO, le réaménagement du plateau de la gare Matabiau en vue de l'arrivée du TGV à l'horizon 2024. Ce parking qui sera conçu sur deux niveaux aura une capacité de 400 places pour un coût de 27,5 millions d'euros.
Outre ces six délégations, Indigo hérite en prime d'une régie «intéressée» de 10 ans pour les parkings de la zone d'aménagement concertée (ZAC) de la Cartoucherie. Le premier parc public y sera construit, cette année, par la société d'économie mixte de Toulouse Métropole Oppidéa et offrira 450 places.
Indigo aura à sa charge «la réalisation de travaux concernant la mise en place d'équipements nécessaires ainsi que l'exploitation des parkings de la Cartoucherie», précise la communauté urbaine. Au total ce sont 148 millions d'euros qui ont été mis sur la table par Indigo.
Une redevance initiale, autrement dit une soulte de 16 millions et des redevances annuelles cumulées de 105 millions auxquels s'ajoutent les 27,5 millions de coût de construction du nouveau parking Jean-Jaurès.
La redevance fixée par la collectivité correspondra à 40 % du chiffre d'affaires d'Indigo. Pour Marengo et le nouveau parking Jean-Jaurès, cette redevance ne sera mise en place que lors de la mise en service de la LGV en 2024, «une date qui correspondra à l'inauguration de la troisième ligne du métro», précise Jean-Luc Moudenc, le président de la métropole, qui se réjouit d'un accord porteur «de recettes qui financeront la politique de transports en commun de l'agglomération».
Le périmètre de la délégation cédée à Indigo représente à peu près la moitié de l'ensemble des parkings toulousains qui offrent au total 7 500 places et qui devraient rapporter in fine 200 millions d'euros à la collectivité dans les années qui viennent. Un beau pactole.
Gilles-R. Souillés
Voilà un contrat bien ficelé, gagnant-gagnant entre la ville et le délégataire, tout le contraire du contrat que Mme Goueta vient de conforter unilatéralement et sans explications avec Q-Park….
LE COLLECTIF NE RENONCERA PAS !!!
ANNULATION !
Le Collectif Indépendant de Colombes
Témoignez sur parkinggratuit92@gmail.com, et nous répercuterons vos informations.
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"PROMESSE TENUE" : Alors que colombes perd de l’argent…... Toulouse rafle un très beau pactole !!!! 200 millions d’€ !
Faute d’avoir été reçus à l'Inspection académique, ils se sont rabattus sur la mairie. Une vingtaine de professeurs de collèges et lycée de Colombes ont manifesté devant l’hôtel de ville, ce mercredi 10 février. La maire (LR), Nicole Gouéta, a accepté de les rencontrer. La veille, lors d’une manifestation à Nanterre, ils avaient sollicité un rendez-vous à l’inspection académique, mais ils n’avaient pas été reçus.
En s’adressant à Nicole Gouéta, ils espèrent que celle-ci appuiera leurs revendications de maintenir les moyens dans les établissements à la rentrée prochaine. Le député de la circonscription, Alexis Bachelay (PS), a indiqué qu’il allait rédiger un courrier à la ministre de l’Education dans ce sens.
http://www.leparisien.fr/colombes-92700/colombes-les-professeurs-en-greve-en-appellent-a-la-maire-10-02-2016-5532389.php
"Promesse tenue", tournée vers le tout sécuritaire : plus de vidéosurveillance, pardon "vidéoprotecton" (c'est plus vendeur auprès de la population), des motards , des maîtres chiens, des véhicules 4x4, les voisins vigilants,.... bientôt l'hélicoptère municipal ? Cela ne semble pas porter ses fruits
De nouveaux coups de feu ont retenti, mercredi soir, sur le boulevard Charles-de-Gaulle, à Colombes. Il était environ 22 heures quand deux coups de fusil ont été tirés à la hauteur du magasin Leader Price, au cœur du quartier du Petit-Colombes.
Le tireur aurait d’abord déchargé son arme en l’air avant de viser un autre homme, qui avait disparu quand la brigade anti-criminalité est arrivée sur place.
La victime a été retrouvée peu de temps après à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes. L’homme présentait une plaie d’arme à feu dans le bras mais ses jours ne sont pas en danger. Âgé de 36 ans, il est particulièrement connu des services de police, essentiellement pour des infractions en matière de stupéfiants.
Le boulevard Charles-de-Gaulle, cette longue et large travée qui accueille le tramway T2, est connu pour être un point de vente de drogue. Il permet aux dealers de voir les forces de police arriver de loin et de disparaître rapidement. Il se transforme aussi régulièrement en ligne de front dans des combats entre quartiers rivaux, celui du Petit-Colombes d’un côté et celui des Côtes-d’Auty de l’autre.
Il y a quatre ans, le quartier avait été le théâtre, pendant plusieurs semaines, d’une impressionnante série de coups de feu. Cette épidémie de plomb avait alors poussé l’Etat à classer le quartier en zone de sécurité prioritaire.
http://www.leparisien.fr/colombes-92700/encore-un-blesse-par-balle-au-petit-colombes-11-02-2016-5536229.php
Chèr(e)s ami(e)s du Collectif,
Le moins que l’on puisse dire, c’est que lorsqu’il s’agit
de traiter avec les entreprises du secteur privé, très
souvent nos édiles ne font pas le poids !
Pour beaucoup d’entre eux (d’entre elles…) pas ou
très peu d’expérience, pas les compétences d’un
acheteur de métier non plus…. pas ou peu l’habitude
de la négociation industrielle à haut niveau.
Pour parler franchement et en ce qui concerne les DSP
sur le stationnement sur voirie et les parkings en
ouvrage, les industriels se régalent !
En effet, ils maitrisent parfaitement les contrats qu’ils
proposent d’une manière récurrente aux collectivités
territoriales, en connaissent tous les articles qui
comportent des clauses difficiles à déchiffrer pour
leurs interlocuteurs en termes de conséquences.
Moralité, les communes signent des DSP avec comme
à Colombes des articles léonins, qu’un chef
d’entreprise bien conseillé n’aurait jamais accepté.
Comme nous l’avons déjà pointé du doigt, Colombes
n’aurait jamais dû accepter l’article de la DSP qui
donne cette mirobolante garantie de recette annuelle à
Q-Park, car dans cette configuration il ne peut y avoir
qu’un gagnant et un perdant…..et le perdant c’est
Colombes !
En effet, si les recettes des horodateurs et des
parkings en ouvrage n’atteignent pas cette recette
minimum, se sont donc nos impôts qui combleront ce
manque à gagner….et ce pendant encore 20 ans !
La ville de Lyon a fait la même erreur fatale, les
conséquences néfastes d’un article mal ficelé de leur
DSP avec Q-Park leur a coûté la somme astronomique
de 786.000 € et la perte de la recette d’un parking
appartenant à la ville, dont les recettes vont remplir les
caisses de Q-Park pour une durée de 8 ans.
Comme nous l’avions dénoncé, les constructeurs de
parking ne prennent aucun risque, quelle que soit les
circonstances, ils ne peuvent que réaliser de très
confortables profits au détriment des collectivités !
Ci-dessous l’article du Progrès :
LYON - STATIONNEMENTComment QPark a
sauvé son parking à Perrache
La société Q Park, qui peine à remplir son parking,
estimait que le quartier n’avait pas subi les
modifications promises. Elle réclamait 2,5 millions € à
la Métropole. Un accord a été conclu avec la
collectivité.
Lorsqu’en, en 2004, Q-Park accepte de construire le
parking souterrain des Archives de 649 places pour 16
millions € HT, la société tablait sur la démolition du
centre d’échanges de Perrache et la fermeture, de
facto, du parc de stationnement Perrache concurrent.
Une promesse qui remonterait à l’an 2000, selon
Gérard Claisse, vice-président au contrôle des
délégations de service public (DSP), émise à l’époque
par Raymond Barre dans le cadre du nouveau quartier
de la Confluence.
Mais quand Gérard Collomb réactive la DSP en 2004, il
n’est alors « plus question de supprimer le centre
d’échanges ». Ouvert en septembre 2010, le parking
des Archives, compliqué d’accès, derrière les voûtes,
est peu fréquenté. « C’est dix fois moins ce qui était
initialement prévu pour le remplissage à l’heure »,
pointe Gérard Claisse.
Des sous, des tarifs plus élevés et une nouvelle
Délégation :
En décembre 2012, avec un taux de remplissage
déclaré au Progrès de « 50 % », Q Park se lance même
dans la vente d’heures de stationnement à prix cassés
via le site Groupon.
Malgré une nouvelle signalétique installée par le
Grand Lyon, la perte cumulée de Q-Park s’élevait à 4
millions €, en 2013, expose ensuite la société à la
collectivité. Le changement de nom en « Gare
Perrache la Confluence » ne fait pas non plus de
miracles et, en juillet 2015, le délégataire réclame 2,5
millions € à la Métropole, menaçant, à défaut, de saisir
la justice.
"PROMESSE TENUE" : COMME A COLOMBES, A LYON LA DSP A ETE TRES MAL NEGOCIEE…. ET A LYON CA VA COÛTER TRÈS CHER…. COMME A COLOMBES !