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LE COLOMBES QUE J'AIME

Les mairies toujours plus nombreuses à faire payer les activités périscolaires

20 Août 2016, 11:21am

Publié par www.apeicolombes.fr

Les mairies toujours plus nombreuses à faire payer les activités périscolaires
Les mairies toujours plus nombreuses à faire payer les activités périscolaires

Les mairies toujours plus nombreuses à faire payer les activités périscolaires

Par Anna Benjamin, publié le 18/08/2016 à 13:33 , mis à jour à 17:27

Deux ans après la mise en place des activités périscolaires dans les écoles, un tiers des mairies les ont rendus payantes, faute de moyens. Des parents se battent pour faire respecter le principe de "gratuité de l'instruction".

Gratuites à Paris, Marseille ou Bourges, payantes à Toulouse ou Grenoble. Il n'existe pas de règle concernant les tarifs des activités périscolaires qui occupent les enfants après l'école depuis la réforme des rythmes scolaires en 2014. Mais à deux semaines de la rentrée des classes, Myriam Menez, secrétaire générale de la Peep, Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public, s'alarme. "Plus de 30% des communes françaises feront payer les activités périscolaires à la rentrée. C'est de plus en plus fréquent", explique-t-elle à L'Express.

Après deux années de gratuité, les parents de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, sont de ceux-là. Les activités périscolaires des écoles de la ville, qui ont lieu tous les vendredis entre 13h30 et 16h30, seront payantes dès septembre: de 3 à 6 euros par enfant par semaine en fonction du quotient familial. "Cela fait entre 108 à 216 euros par an", selon les calculs de Lionel Faubeau, président de l'Association des parents d'élèves indépendant de Colombes (APEIC). Dans cette commune, dont certains quartiers sont défavorisés, le budget des familles pourrait être plus serré. Malgré une pétition en ligne, la municipalité n'a pas pliée. "Je me demande ce que les familles qui ne peuvent pas payer vont faire de leurs enfants le vendredi après-midi et les activités vont-elles avoir une vraie valeur ajoutée?" s'interroge Lionel Faubeau.

D'autres villes sont concernées, comme Marle, Lesmont ouRoubaix. Le danger: "L'augmentation des inégalités, car pour certaines familles, 50 euros par enfant, s'il y en a trois, ça peut vraiment devenir compliqué", souligne Myriam Menez. La secrétaire de la PEEP pointe aussi des inégalités territoriales et de contenu des activités: "Dans certaines écoles, les parents payent pour de la simple garderie alors que d'autres communes ont de très bons équipements."

"Nous n'avons pas eu le choix"

Bougival, commune de 8729 habitants dans les Yvelines, a également voté la fin de la gratuité du périscolaire. Il en coûtera aux parents 7,50 euros par enfant chaque mois, soit 75 euros l'année. "Nous n'avons pas eu le choix", explique à L'Express la directrice des services à la Personne à la mairie. Les raisons avancées? Avant tout budgétaires, avec les répercussions de la baisse des dotations de l'Etat aux collectivités locales qui pèsent sur les budgets municipaux. Sans centre de loisirs municipaux, la mairie de Bougival a dû embaucherdes vacataires pour assurer les activités. "Malgré le fonds d'amorçage versé par l'Etat pour financer la réforme - 5,5 millions d'euros en 2015-2016 -, les frais engagés par la collectivité sont devenus trop importants", ajoute la directrice de Bougival qui promet que "pour les familles qui ne pourront pas payer, la mairie va étudier les dossiers".

LIRE AUSSI >> Rythmes scolaires: combien coûte la réforme aux maires?

Françoise Moulin-Civil, rectrice de Lyon et présidente du comité de suivi des rythmes scolaires a, elle, estimé ce mercredi sur France Infoque cette situation provient avant tout de "choix locaux". Selon elle, "l'Etat a déjà versé 834 millions d'euros depuis 2013 pour accompagner la mise en place de ces activités".

Depuis quelques mois, les parents des écoles de Pont-Scorff, dans le Morbihan, militent pour le retour à la gratuité des activités devenues payantes en septembre 2015. "Il s'agit de respecter le principe d'égalité des chances et de gratuité de l'instruction pour tous", indique Nicolas Pirot, président du conseil local de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE). A force de mobilisations devant la mairierelayées par la presse, le dialogue s'est réinstallé avec les élus: "La mairie comprend que les parents ne peuvent accepter ce nouvel impôt déguisé sur leurs enfants donc nous avons bon espoir qu'ils reviennent sur leur décision."

"Un choix politique"

Pour les opposants à la réforme, ce sont les nouveaux rythmes scolaires qui sont à blâmer. Selon l'enquête menée en 2016 de l'Association des maires de France (AMF), les activités périscolaires coûtent 231 euros par enfant par an en moyenne aux municipalités. "C'est beaucoup plus cher que prévu donc alors qu'aucune ne prévoyait de le faire en 2014, elles seront un tiers à les rendre payantes à la rentrée 2016", selon Agnès Lebrun, maire de Morlaix et vice-présidente de l'AMF. Elle regrette un "transfert de charges injuste" pour les mairies pour qui "prendre en charge le paiement de ces activités est avant tout un choix politique".

"En Bretagne, les écoles privées connaissent un succès grandissant donc il faut absolument soutenir l'enseignement public", pense Nicolas Pirot. De telles hausses tarifaires ne sont heureusement pas généralisées sur le territoire. Dans le Morbihan, grâce à la mobilisation des parents, certaines écoles reviennent même à la gratuité. A la rentrée 2015, 17 à proposaient des activités payantes. En septembre, elles ne seront plus que 15.

APEIC

Association des Parents d'élèves Indépendants de Colombes

apeic.asso@gmail.com

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RT @justice_gouv: 🔴 Alerte Enlèvement en cours...

19 Août 2016, 21:39pm

Publié par Lionel FAUBEAU

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Un gros nez rouge pour le député PS de Gennevilliers / Colombes

19 Août 2016, 17:21pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr

Un gros nez rouge pour le député PS de Gennevilliers / Colombes
Un gros nez rouge pour le député PS de Gennevilliers / Colombes

Un gros nez rouge pour le député PS de Gennevilliers / Colombes

Ason retour de vacances, le député (PS) Alexis Bachelay s’est découvert affublé d’un gros nez rouge. Et d’une inscription « 49.3 on n’oublie pas », peinte sur la vitrine de sa permanence, place Jean Grandel à Gennevilliers. Allusion à l’article de la Constitution auquel le gouvernement a eu recours pour faire adopter la loi sur la réforme du code du travail sans passer par le vote du Parlement. « Alors que j’étais assez critique par rapport au 49.3 », proteste l’intéressé, qui se sent davantage visé « par des opposants locaux ». Toujours est-il que l’élu de la première circonscription des Hauts-de-Seine est allé porter plainte contre X, ce jeudi matin, contre ces dégradations que ses collaborateurs avaient signalé la semaine dernière. « Cela s’était déjà produit il y a quatre mois, je n’avais déposé qu’une main courante car on était en plein débat sur la loi travail, réagit Alexis Bachelay. Mais là, ça commence à bien faire ».

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Gennevilliers|G.B.|18 août 2016, 17h08|

Lionel FAUBEAU

Président de l'association
site internet : www.lecolombesquejaime.fr
mail : lecolombesquejaime@free.fr

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Colombes : un après-midi « comme à la mer » pour les habitants isolés

19 Août 2016, 11:19am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr

Colombes : un après-midi « comme à la mer » pour les habitants isolés
Colombes : un après-midi « comme à la mer » pour les habitants isolés

Colombes : un après-midi « comme à la mer » pour les habitants isolés

Un air de vacances sans quitter Colombes. Et la météo, avec quelques gouttes de pluie, s’était mise au diapason de la destination fictive : la Bretagne ! Ce jeudi après-midi, l’association Colombiens solidaires et citoyens organisait sa dernière animation estivale pour les personnes isolées, baptisée « Colombes sur mer ». Cap à l’ouest donc, avec la découverte de la culture bretonne, à commencer par une dégustation de crêpes et galettes. La trentaine de participants a également participé à des ateliers déco pour réaliser l’encadrement de leur photo préférée sur un thème marin. Algues, bois flotté, sables et coquillages ont été rapportés des Côtes-d’Armor. Astrid a ainsi encadré la photo de ses chiens et Robert a fabriqué un cadre pour celle de ses amis de l’après-midi. « L’objectif est de créer des liens entre des Colombiens isolés. Ils sont parfois voisins, partagent les mêmes centres d’intérêt mais ne se connaissent pas », explique Chantal Barthélémy-Ruiz, présidente de l’association qui organise depuis deux ans un réveillon solidaire le 31 décembre.

Lionel FAUBEAU

Président de l'association
site internet : www.lecolombesquejaime.fr
mail : lecolombesquejaime@free.fr

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COLOMBES : les TAP payants à la rentrée – la Mairie fragilise le budget déjà tendu des familles

18 Août 2016, 17:29pm

Publié par www.apeicolombes.fr

COLOMBES : les TAP payants à la rentrée – la Mairie fragilise le budget déjà tendu des familles

Voté en Conseil Municipal de mars 2016 la gratuité des Temps d’activités périscolaires disparaitra à la rentrée de septembre 2016.
Malgré une forte mobilisation des associations de parents d’élèves, la municipalité LR n’a pas fléchi.
Chaque famille Colombienne devra débourser entre 3 à 6 € par enfant et par semaine soit un coût annuel entre 108 et 216 € par an et par enfant.
Cela va fragiliser d’avantage le budget des Colombiens déjà très tendu.
Le paiement des TAP fait aussi suite à la modification par la Municipalité du calcul des tranches du Quotient Familial + 14 % pour les QF 1 !
Les familles devront réfléchir à deux fois avant de laisser leur(s) enfant(s) le vendredi après-midi au TAP (3 heures). Que feront ces enfants ? Les associations de parents d’élèves s’alarme sur cette inégalité entre les enfants : les parents qui pourront payer et ceux qui ne peuvent pas.
La Mairie de son côté se retranche derrière le coût « modique » de 1 à 2 € de l’heure. C’est bien méconnaitre le budget de certaines familles Colombienne dont le budget est à 1 € près.
La Mairie pratique la double peine : après la taxation des repas scolaires de 5 € de pénalité (même s’il y a eu un peu d’assouplissement devant les nombreux mécontentements des parents) c’est maintenant la tarification des TAP.
La Mairie explique aussi que le coût des TAP sera « compensé » par des activités de qualités ! Ce n’était pas le cas avant ? Les dernières réunions des centres de loisirs laissent penser que les activités ne changeront pas : nous retrouverons les mêmes intervenants spécialisés ou associatifs de la ville.
La mairie a souhaitée centraliser l’organisation des TAP afin de « mieux » répartir les activités. Il faut aussi prendre en compte que les activités dépendent aussi de la localisation de l’établissement scolaire. Vu la courte durée des TAP (3 heures), les écoles éloignées des équipements sportifs de la ville ne pourront jamais en profiter.
Il incombe à chaque Colombien de rester vigilant quant à l’organisation des TAP et la qualité de ces derniers.

l'APEIC

Association des Parents d'Elèves Indépendants de Colombes

Rejoignez l'Apeic en nous contactant :

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apeic.asso@gmail.com

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