appel des familles et des enseignants attachés au dispositif d’aide aux devoirs dont la mairie a annoncé la suppression à la rentrée.
La Mairie justifiait ce choix par la perte d’une subvention versée par la CAF.
La CAF a démenti formellement dans le journal Le Parisien, en précisant que c’est la ville qui malgré plusieurs relances n’a pas déposé la demande de subvention.
« Après 21 années d’existence, il est important de sauver ce dispositif qui a aidé des milliers de jeunes. » C’est le leitmotiv des enseignants du Bureau Information Jeunesse (BIJ) qui ont décidé de se rassembler, avec leurs élèves et leurs parents ce mardi soir devant l’hôtel de Colombes, juste avant le conseil municipal.
Une heure trente de cours de soutien était proposée dans différentes matières aux élèves de la sixième à la terminale les lundi, mardi, jeudi et vendredi soir. Prix : entre 20 € à 96 € le trimestre, selon le coefficient familial. Mais la mairie (LR) a récemment annoncé qu’elle mettait fin au dispositif à la prochaine rentrée parce que les cours étaient redondants avec ceux fournis par les trois centres sociaux et culturels répartis dans la ville, avec le dispositif « devoirs faits » dans les collèges, à partir de septembre 2018, et un soutien scolaire gratuit en ligne mis en place par le conseil départemental.
Selon la CAF, la ville n’a pas demandé de subventions
Elle avançait aussi une raison financière. « Nous avons perdu 40 000 € de subventions de la Caisse d’allocations familiales sur un coût total pour la ville de 130 000 € ». Un argument réfuté en bloc par le directeur adjoint de la CAF des Hauts-de-Seine lui-même : « Depuis mars, mes collaborateurs ont sollicité Colombes, comme les autres villes, pour obtenir les justificatifs qui permettent d’attribuer les subventions, tient à préciser Fred Latour. Mais malgré nos relances, la ville n’a jamais rempli son dossier. Si le dossier avait été renouvelé, les subventions auraient été attribuées comme chaque année. »