Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes
Les rues scolaires font école en Europe et pourquoi pas sur Colombes ?
Mathieu Chassignet, ingénieur mobilité, qualité de l’air et transition numérique à l’Ademe(Agence de la transition écologique)
Alors qu’il y a, en France, plus de 12 millions d’élèves dans nos écoles, collèges et lycées, la mobilité scolaire reste trop souvent unangle mort des politiques publiques. Ces derniers mois, plusieurs pays européens ont déployé à plus ou moins grande échelle le concept de rues scolaires. Qu’est-ce qu’une rue scolaire ? Il s’agit de piétonniser temporairement les voies des écoles aux heures d’ouverture et de fermeture des classes afin de les sécuriser mais également d’encourager les déplacements à pied, à trottinette ou à vélo plutôt qu’en voiture.
Ce dispositif en plein essor est en train d’être déployé en Belgique, au Royaume-Uni, en Espagne et même en France, où les choses se sont accélérées depuis la rentrée scolaire de septembre 2020. La Belgique est sans doute le premier pays européen à s’être emparé du sujet.Dès 2004, une obligation de créer des zones 30 aux abords de toutes les écoles du pays a été introduite, visant à améliorer la sécurité des enfants. Les retours d’expérience montrent que cette mesure a permis de réduire les vitesses pratiquées et d’améliorer la sécurité aux abords des écoles, mais n’a pas ou peu permis d’y diminuer le volume de trafic automobile.
Dans les rues scolaires, la voie publique est réservée aux piétons et aux cycles
C’est pour cela que les premières expérimentations de rues scolaires ont vu le jour à partir de 2012, jusqu’à ce que ce concept entre dans le Code de la route en2018, légalisant ainsi la mesure. Le Code de la route belge définit la rue scolaire comme « une voie publique située à proximité d’un établissement scolaire où, temporairement et à certaines heures, l’accès de véhicules à moteur est interdit […]. Dans les rues scolaires, la voie publique est réservée aux piétons et aux cycles ainsi qu’aux vélos électriques. Seuls les véhicules prioritaires […] ont accès à la rue scolaire. Les conducteurs qui circulent dans la rue scolaire le font au pas ; ils cèdent le passage aux piétons et aux cyclistes, leur cèdent la priorité et, au besoin, s’arrêtent. Les conducteurs ne mettent en danger ni les piétons ni les cyclistes et ne les gênent pas. »
En 2019, le gouvernement bruxellois a mis à disposition unfonds d’un million d’eurosdédié à la création de rues scolaires dans la Région de Bruxelles-Capitale. L’organisme Wallonie Mobilité a publié unguide méthodologiqueen novembre 2020. Plusieurs conditions sont proposées pour valider l’opportunité de créer une rue scolaire : l’école doit être demandeuse et motivée ; la rue a un caractère résidentiel et n’est pas empruntée par un trafic de transit ; le report de trafic sur les rues voisines est gérable ; les possibilités de parking ou dépose-minute sont disponibles à proximité de l’école ; la rue n’est pas traversée par une ligne de bus.
Près de 350 rues scolaires déployées à Londres
Compte tenu de ces conditions, quelle serait la proportion d’écoles compatibles avec la mise en place d’une rue scolaire ? En reprenant des critères similaires, il a été calculé que la mise en place d’une rue scolaire était possible pour près de la moitié des écoles des villes deLondres, Birmingham, Bristol et Leeds. Cet objet étant relativement nouveau dans les politiques publiques, on dispose encore de peu d’éléments chiffrés sur les changements qui s’opèrent suite à la mise en place d’une rue scolaire. Les éléments d’évaluation les plus complets nous viennent du Royaume-Uni, qui est probablement le pays le plus avancé sur le sujet. Dans la seule ville de Londres,près de 350 rues scolaires ont été déployées depuis avril 2020, notamment en lien avec les problématiques de mobilité engendrées par la pandémie de Covid-19. Elles y ont fait l’objet d’un financement de la part de Transport for London, l’équivalent londonien d’Île-de-France Mobilités.
Uneétude d’évaluationa été menée sur un échantillon de 35 des écoles concernées. Celle-ci fait ressortir les résultats suivants : parmi les parents automobilistes,30 % ont réduit leur utilisation de la voiturepour amener leurs enfants à l’école. Ces changements de mobilité sont plus fortement liés à l’aménagement de la rue scolaire (-18 %) qu’au contexte sanitaire (-12 %). Les parents se sont reportés essentiellement sur la marche à pied. À noter que l’utilisation des transports collectifs a également diminué (en lien avec le contexte sanitaire), ainsi que, plus étonnant, le recours à la trottinette.
Un dispositif plébiscité par les parents
Il a été observé, aux abords des écoles concernées, unediminution de la pollution aux oxydes d’azote, polluants principalement émis par le trafic routier : jusqu’à – 23 % pour les concentrations de NO2et jusqu’à – 34 % pour les concentrations de NO. Cet effet est observé le matin, à l’heure de dépose des enfants. En revanche, il n’a pas été constaté d’évolution significative à l’heure de sortie des classes, ce qui s’explique par le fait que les parents viennent récupérer leurs enfants de manière plus étalée, avec une proportion plus importante d’élèves qui fréquentent la garderie.
En matière d’acceptabilité, les rues scolaires sont plébiscitées par les parents d’élèves :81 % des parents concernésconsidèrent que la rue scolaire est pertinente pour l’école de leurs enfants et76 % souhaitent que le concept soit déployéplus largement. Autre fait intéressant, les parents dont les enfants sont dans une école ne faisant pas l’objet d’une rue scolaire se prononcent également en faveur des rues scolaires, bien que dans une moindre mesure.Les principaux avantagesmis en avant sont l’augmentation de la sécurité (39 %), la réduction du trafic et de la congestion (23 %) et la facilitation de la distanciation sociale (12 %).
60 écoles concernées à Paris
Dans nos villes, les premières initiatives conséquentes sont apparues récemment, notamment dans la période qui a vu s’enchaîner le déconfinement en mai 2020 puis les élections municipales en juin. Certains exécutifs élus ou réélus ont alors donné une bonne place à ce sujet dans leur programme municipal. Ainsi, depuis la rentrée 2020, Paris a piétonnisé ou apaisé lesabords de 60 écoles, Lyon a fait de mêmepour 23 écoles, Lille a créé des rues scolairesaux abords de 7 écoles.
Des évaluations sont en cours dans ces villes, sur le modèle de ce qui a été fait à Londres, afin de déterminer les impacts de ces politiques sur les moyens de déplacement des parents, la pollution locale et le niveau d’acceptabilité de cette politique. Les premiers résultats sont très encourageants. Par exemple,91,4 % des parents de l’école Desbordes-Valmore de Lilles’en disent satisfaits.
Fort de ces premiers résultats et des évaluations plus complètes qui sont en préparation, nul doute que le concept de rues scolaires a de beaux jours devant lui et devrait se déployer largement sur le territoire. Cela permettra de répondre à une forte attente des parents, attestée par un récentsondage de l’Unicefqui a montré que 87 % des parents d’élèves y sont favorables.
Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes
📝BONNE RENTRÉE AUX COLOMBIEN.NE.S📝
✅L'heure est venue de reprendre le chemin de l'école pour les jeunes de Colombes🧍🧘.
✅Une pensée particulière pour celles et ceux qui feront leur première rentrée en maternelle, à leurs parents qui verseront peut-être une larmichette, aux plus grands qui endossent le cartable, comme à tous les autres en route pour le collège ou le lycée, nous vous souhaitons une bonne rentrée !
✅Et pour la deuxième année distribution d'un kit scolaire🖊️📏✂️
✅La municipalité🇨🇵 est à vos côtés !
✅Un grand merci aux agents pour l'organisation de cette rentrée
Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes
Colombes : Happy Culture le dimanche 5 septembre Parvis des droits de l'Homme
Colombes : Happy Culture le dimanche 5 septembre Parvis des droits de l'Homme
Colombes fête la rentrée
Le Forum des Associations et « Happy Culture », qui marque le début de la saison culturelle, sont associés pour la première fois autour d’un événement unique, « la Fête de la Rentrée ».
Forum des associations le samedi 4 de 9h à 18h à l'Avant Seine
Happy Culture, dimanche 5 de 10h à 20h, parvis des Droits de l'homme
Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes
Rentrée des classes Jeudi : la Municipalité distribue un kit scolaire pour nos enfants
Pour la deuxième année consécutive l'équipe Municipale est heureuse de permettre aux petits Colombien.ne.s de bénéficier d'un Kit scolaire de rentrée
La ville aide à préserver le pouvoir d’achat des familles en fournissant gratuitement des fournitures scolaires du CP au CM2. Tous les détails sur le site de la villewww.colombes.fr
Colombes Respire est un collectif citoyen indépendant.
“Colombes à vélo” et “Le Colombes que j’aime” ont lancé la démarche en mars 2019 avec l’objectif que le collectif prenne son envol en toute liberté.
Ce collectif s’adresse aux citoyens, aux écoles, aux associations, aux conseils de quartiers, aux élus, aux partis politiques et aux entreprises de notre ville.
Ce collectif est né d’une question : nos actions pour transformer les habitudes sont-elles suffisantes au regard des enjeux climatiques et de qualité de l’air ?
Sur les 35 000 foyers de notre territoire, comment inciter le plus grand nombre à opter pour des modes de déplacements éco-efficaces et éviter l’utilisation récurrente de la voiture individuelle ?
Avec les milliers de nouveaux logements qui se construisent, quels espaces publics ouverts et verts permettront de d’assurer une meilleure respiration et de créer des ilôts de fraîcheur?
Nouspensons que Colombes étouffe sous le poids concentré des modes de déplacement polluants et encombrants et des constructions verticales.