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LE COLOMBES QUE J'AIME

colombes pour tous

La jeunesse encore sacrifiée à Colombes. La mairie annonce la fin du dispositif d’aide aux devoirs pour 270 enfants !!!

21 Juin 2018, 07:02am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

La jeunesse encore sacrifiée à Colombes. La mairie annonce la fin du dispositif d’aide aux devoirs pour 270 enfants !!!

 

Une décision très grave vient d’être annoncée par courrier à 230 familles : la mairie de Colombes décide d’arrêter le dispositif d’aide aux devoirs du BIJ (bureau information jeunesse). Sans motif valable.
 
Le dispositif d’accompagnement à la scolarité est un dispositif d’ampleur, de qualité mis en œuvre depuis près de vingt ans pour aider les jeunes de Colombes. 
 
Les soirs, à Colombes, dans les différents quartiers de la ville, à proximité des jeunes se déroulent des cours d’aide aux devoirs et de soutien scolaire pour les collégiens ainsi que pour les lycéens en français, mathématiques, anglais, physique-chimie et philosophie avec des professeurs qualifiés et motivés. 
Les élèves en difficulté ont un lieu pour progresser et ce lieu aide particulièrement les familles qui n’ont pas les moyens de payer des cours particuliers. 
 
Il y a un suivi attentif des élèves qui progressent tout au long de l’année. Ces suivis intensifs et ces cours sont le lieu de leçons ou d’exercices qui ont un seul but : la réussite des élèves. 
 
Des enseignants œuvrent pour la réussite de ces jeunes qui, sans ces cours, sans les professeurs qu’ils côtoient toutes les semaines de l’année au BIJ, n’ont pas de lieu pour être soutenu avec autant de rigueur, de soin, d’excellence. 
 
C’est un dispositif qui a une utilité publique, son action est forte, ses effet immédiats. 
 
La mairie ferme le dispositif du BIJ et met en avant des dispositifs qui sont inefficaces, qui n’ont pas le même impact que celui du BIJ ou encore pas du tout la même politique.
Ce sont des concepts tout à fait différents et le BIJ reste irremplaçable. Irremplaçable parce que le dispositif dont je fais la brève description est un dispositif très implanté, fort de vingt années de maturité, soutenu par une équipe d’intervenants fidèle et apprécié des jeunes et des familles.
 
Nous apportons notre soutien aux enseignants et aux familles qui vont subir de pleins fouets cette décision inique et Brutale !
 
C’est une décision  politique qui accentue un virage à Colombes : la jeunesse et la réussite éducative ne sont plus des priorités pour la municipalité, qui chaque année réduit les budgets !
 
 
Ci-dessous la lettre de monsieur Perrotel et madame Montcomble annonçant la fin de l’accompagnement à la scolarité aux familles ! Nous condamnons cette décision scélérate et nous la combattrons. L’avenir de nos jeunes devraient passer par dessus les impératifs budgétaires d’une mairie qui abaisse tous les services publics sans aucune exception !
 
 
SOURCE : http://alexisbachelay.typepad.com/ 
 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@gmail.com

@ilovecolombes

La jeunesse encore sacrifiée à Colombes. La mairie annonce la fin du dispositif d’aide aux devoirs pour 270 enfants !!!

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Autolib, une bombe à retardement pour Colombes !.

20 Juin 2018, 08:01am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Autolib, une bombe à retardement pour Colombes !.

 

AUTOLIB……. UNE BOMBE A RETARDEMENT POUR COLOMBES !!!

                           

Chèr(e)s ami(e)s du Collectif,

Le magazine Challenges vient de le confirmer, les Autolib vont bientôt passer à la casse.

Comme nous l’avions pressenti lors de la mise en place des bornes à Colombes, l’équilibre financier n’a jamais été atteint, et cerise sur de gouffre financier, le service se dégrade, de nombreuses voitures sont sales et pas ou peu entretenues.

Décryptage :

En 2011 Vincent Bolloré et la Mairie de Paris ont lancé ce service d’auto-partage, présent à Paris et dans 103 autres villes en Île de France. Comme nous l’avions souligné dans notre article rédigé en septembre 2012 lors de l’installation des stations à Colombes, à l’époque nous mettions déjà fortement en doute sa rentabilité.

 

Tout comme pour la DSP signée à Colombes avec Q-Park, les 103 communes ont accepté des conditions effarantes et effrayantes en termes de responsabilités financières.

 

En effet, sans compter les frais d’installation des stations à leur charge, elles ont accepté d’assumer financièrement la totalité du déficit en cas de problème de rentabilité, à la grande satisfaction du groupe Bolloré qui limiter très fortement ses pertes en cas ee déficit en ne prenant qu’un maximum de 60 millions d’€ à sa charge.

 

Selon le magazine Challenges la rentabilité n’a jamais été atteinte, les pertes prévisionnelles en 2023 devraient  atteindre selon le groupe Bollré la somme astronomique 297,6 millions d’€ !!!!!      

Sur ces 297,6 millions d’€ de pertes, le groupe Bolloré ne prendra donc que 60 millions d’€ à sa charge…….alors que 237,6 millions seront donc à la charge des communes en fonction du nombre de bornes situées sur leur territoire.

Or sur les 3980 bornes en service, il y en a environ 90 à Colombes.

La règle de trois est simple, Colombes devrait payer la somme démentielle de près plus de   5 millions d’€ !!!!

Dans ce dossier, comme Mme Goueta à Colombes en 2004 pour le contrat Q-Park, les édiles du syndicat mixte ont accepté des clauses inacceptables et inconcevables en cas de pertes !!!

Et comme dans le dossier des autoroutes, gageons que les juristes du groupe Bolloré ont « blindé » leur contrat pour ne laisser aucune possibilité juridique aux communes composants le syndicat mixte.

 

La preuve ? Même le gouvernement a plié devant les sociétés d’autoroute !!!

 

ANNULATION !

Le Collectif Indépendant de Colombes

Témoignez sur parkinggratuit92@gmail.com et nous diffuserons vos informations.                                            Retrouvez toutes nos publications sur www.lecolombesquejaime.fr

Autolib, une bombe à retardement pour Colombes !.

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Hébergement d'urgence : les députés LREM du 92 se mobilisent alors que la préfecture applique la décision du Président de la République

7 Juin 2018, 07:11am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Hébergement d'urgence : les Députés LREM du 92 se mobilisent alors que la préfecture applique la décision du Président de la République 

Situation délicate pour les Députés LREM des Hauts de Seine.

Depuis plusieurs semaines les associations de parents d'élèves, les élus LR et PS ne cessent d'alerter les autorités sur la fin de la trêve hivernale et le risque pour une centaine de famille  Alto-séquanaises de ne plus avoir de toit et dont les enfants sont scolarisés dans nos communes.

Certes , le gouvernement pérennise 5 000 logements en france sur les 15 000 créés durant la période hivernale pour un total de 134 000 sur l'hexagone.  En Ile-de-France, où pas moins de 103 000 personnes sans domicile personnel étaient prises en charge dans diverses structures d’accueil au 31 décembre 2017

Le 115 reste saturé et ne peut pas répondre aux demandes exponentielles.

la fédération des acteurs de la solidarité reste vigilante sur la mise en œuvre de ces annonces qui arrivent en même temps que des mesures de coupe budgétaire (20 millions d'euros dès 2018, 57 millions sur 4 ans) sur les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)

 

Lors de ses vœux, Emmanuel Macron a réitéré sa volonté d'"apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sans abri". Un objectif compliqué.

En effet, 4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel en France, selon les chiffres du rapport annuel sur l'état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre, publié en janvier 2017

En 2012, l'Insee recensait déjà plus de 140.000 personnes sans domicile. Aujourd'hui, 5 ans après, elles sont plutôt autour de 200. 000.

"On note une augmentation de la proportion des familles avec enfants qui appellent le 115", observe Florent Guéguen, directeur-général de la Fédération des acteurs de la solidarité

Qu'est-ce-que le dispositif d'hébergement d'urgence ?
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Le représentant de l’État dans le département (Préfet) est garant du respect du droit à l'hébergement d'urgence dans le cadre du dispositif de veille sociale.

La loi prévoit que l'hébergement d'urgence doit permettre de bénéficier :
> de prestations assurant le gîte, le couvert et l'hygiène
> d'une première évaluation médicale, psychique ou sociale
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-2)

L'accès au dispositif d'hébergement d'urgence est-il ouvert à tous ?
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Oui. C'est ce qu'on appelle le principe d'inconditionnalité de l'hébergement d'urgence. Toute personne sans-abri a accès à un dispositif d'hébergement d'urgence, sans condition de nationalité ni de régularité de séjour.

« Toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-2)

Pendant combien de temps une personne peut-elle bénéficier de l'hébergement d'urgence ?
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De manière indéterminée. C'est ce qu'on appelle le principe de continuité de l'hébergement d'urgence.
Il ne pourra être mis fin à la prise en charge en hébergement que si la famille le souhaite ou en cas d'infraction au règlement intérieur du centre d'hébergement.
En pratique, il arrive que certaines personnes ne bénéficient d'un hébergement que pour quelques nuits. Ces pratiques sont contraires à la loi et les personnes disposent de recours juridiques afin de faire valoir leur droit à l'hébergement d'urgence.


« Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-3)

Est-ce-que la personne hébergée bénéficie d'un accompagnement social?
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Oui.
« Cet hébergement d'urgence doit lui permettre […] de bénéficier […] d'une première évaluation médicale, psychique et sociale, réalisée au sein de la structure d'hébergement ou, par convention [...] »
(Code de l'action sociale et des familles, article L.345-2-2)

« Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé [...] »
(Code de l'action sociale et des familles, article L.345-2-3)

Malgré les appels au 115 et les démarches pour accéder à un hébergement, aucune proposition d'hébergement n'a ete faite, que faire ?
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La personne peut s'adresser à un(e) assistant(e) sociale ou une association afin d'être informée des dispositifs existants et d'être accompagnée dans ses démarches.

La personne qui n'obtient pas de proposition d'hébergement malgré ses démarches peut, si elle le souhaite, exercer un recours pour faire appliquer son droit à l'hébergement. (voir "Qu'est-ce-que le DALO?" et "La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que faire?).

Qu'est-ce-que le droit au logement opposable (DALO) ?
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La loi relative au droit au logement opposable (DALO) du 5 mars 2007 prévoit, entre autres, la possibilité pour les personnes qui n'ont pas accès à un hébergement, malgré des démarches effectuées, de déposer un recours amiable.

Le recours DALO hébergement sera rempli par la personne concernée avec l'aide éventuelle d'un travailleur social ou d'une association. (lien vers le formulaire et notice)

Toute personne peut déposer un recours sans condition de nationalité et de régularité de séjour.

La Commission de médiation du département rend une décision dans un délai de 6 semaines afin de reconnaître le caractère prioritaire et urgent de la demande d'hébergement de la personne. A partir de la décision favorable de la Commission, l’État doit faire une proposition d'hébergement à la personne dans un délai de 6 semaines.

Si l’État n'a pas fait de proposition d'hébergement dans le délai de six semaines, un recours contentieux pourra être engagé devant le juge administratif. Il est recommandé de se faire représenter par un avocat.

Existe-il des procédures d'urgence pour faire reconnaître le droit à l'hébergement d'urgence ?
[retour au sommaire]

Il existe des procédures d'urgence (référé-liberté et référé-suspension) permettant au juge des référés de se prononcer très rapidement sur des situations dans lesquelles l’État ne respecte pas le droit à l'accès et au maintien en hébergement d'urgence des personnes, garanti dans le Code de l'action sociale et des familles. Ces recours doivent être justifiés par l'urgence de la situation, qui est appréciée par le juge au regard de la composition de la famille, l'état de santé, les démarches effectuées, … Il est recommandé de se faire représenter par un avocat.

Le travailleur social, l'association ou toute personne accompagnant le ménage dans ses démarches pourra rédiger et joindre au recours une attestation expliquant le parcours des ménages, les démarches effectuées, l’état de santé… Cette attestation aidera le juge à mieux apprécier l'urgence de la situation, nécessitant une mise à l'abri de la famille
.

La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que  faire ?
[retour au sommaire]

Vérifier si la personne ne bénéficie pas d'un droit au maintien, et dans ce cas engager des recours amiables voire contentieux pour le faire reconnaître. 
Reprendre les démarches de demandes d'hébergement .
Si celles-ci n'aboutissent pas à une proposition d'hébergement, la personne a accès à des recours (voir"Qu'est-ce-que le DALO?" et "La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que faire?").

 Version PDF                                                                                Dernière mise à jour : novembre 2015

 

SOURCE :

http://droitscommuns.org/index.php/sync/show/fiches_pratique/hebergement_d_urgence

https://www.lejdd.fr/politique/pourquoi-la-promesse-zero-sdf-demmanuel-macron-est-difficile-a-realiser-3535406

http://www.liberation.fr/france/2018/04/03/hebergement-d-urgence-plus-de-places-moins-d-argent_1640859

http://www.federationsolidarite.org/champs-d-action/hebergement-logement

 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@gmail.com

@ilovecolombes

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Donnez votre avis sur notre ville de Colombes avec "bien dans ma ville"

4 Juin 2018, 11:55am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Donnez votre avis sur notre ville de Colombes avec "bien dans ma ville"

Faites nous part de votre avis sur notre ville de Colombes sur https://www.bien-dans-ma-ville.fr/avis-colombes-92700.html

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@gmail.com

@ilovecolombes

https://www.bien-dans-ma-ville.fr/avis-colombes-92700.html

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Fusillades à Colombes : la population se mobilise mais que fait la Mairie face à cette croissance de tirs par armes à feux ?

4 Juin 2018, 11:36am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Fusillades à Colombes : la population se mobilise mais que fait la Mairie face à cette croissance de tirs par armes à feux ?

Colère après les fusillades au Petit-Colombes : «Sans nous, ce quartier ce sera le Bronx»

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|Adeline Daboval @adaboval et V.M.|24 mai 2018, 21h30|MAJ : 24 mai 2018, 22h58|

 

Un collectif d’habitants s’est monté pour protester ce jeudi soir devant la mairie contre la vague de violence qui secoue leur quartier, gangrené par le trafic de drogue.

Sur l’air de « Pirouette cacahuète », le groupe entonne : « On se fait tirer dessus à Colombes, à Colombes… » Derrière une gigantesque banderole « Stop aux fusillades », une petite centaine d’habitants a marché entre le Petit-Colombes et la mairie ce jeudi soir, avant que ne débute le conseil municipal.

En haut des marches du parvis, Marianne exhorte dans le mégaphone : « Nous sommes tous réunis parce que nous voulons vivre en paix. Nous sommes en colère car nous attendons des institutions qu’elles mettent fin aux trafics. Nous ne voulons pas nous soumettre au diktat des trafiquants. Au lieu de la fête des voisins, c’est le festival des armes ! » Quelques élus observent la scène du haut du balcon, sous les huées, tandis que deux rangées de policiers municipaux gardent l’entrée de l’hôtel de ville.

« Des criminels viennent en pleine journée avec des kalachnikovs, s’étrangle Sarah au micro. On a peur pour nos enfants. » Dalila souligne : « Nous sommes venus voir Madame Gouéta (NDLR, la maire de la ville) car personne ne vient plus dans nos quartiers. Si nous ne sommes pas reçus le soir du conseil municipal, quand le serons-nous ? » Une voix fuse dans la foule : « Pourquoi les policiers qui sont ici ne viennent pas chez nous ? »

 

«Les policiers municipaux se donnent à fond»

Malgré les exhortations de la petite foule, personne ne descend. Mais une délégation de trois mères de famille est finalement autorisée à monter dans le bureau de Jean-Paul Bolufer, l’adjoint en charge de la sécurité, qui s’extrait provisoirement du conseil.

Une dizaine de minutes plus tard, les mines sont tristes. « Il nous a dit d’appeler la secrétaire pour un rendez-vous la semaine prochaine, confie la délégation. On est un peu déçues. Un collectif est en train de se mettre en place. La mairie pourrait s’appuyer dessus. » En face, le directeur de la prévention et de la sécurité Alain Faugeras acquiesce : « Je veux bien venir dans le quartier pour expliquer ce que l’on fait. Au 19 rue des Côtes d’Auty, les habitants nous ont donné leurs clés et la police municipale a procédé à trois interpellations. Je leur ai mis des VTT pour qu’ils puissent grenouiller dans la cité. Je vous garantis que nos policiers municipaux se donnent à fond. »

« On est au pied du mur, réagit Dalila. On a d’autres choses à faire le soir qu’une manif. Mais si on agit, c’est pour tout le monde. On est responsable de nos enfants. Une fois que les personnes comme nous seront parties, ce quartier deviendra le Bronx… »

Un ado de 13 ans traumatisé

Le dernier règlement de comptes à l’arme à feu au Petit-Colombes, le 26 avril, avait fait une victime collatérale : un adolescent de 13 ans, touché au bras. « La personne visée par les tirs allait entrer dans un hall pour se protéger. Mon petit frère était juste derrière lui, il a reçu une balle, raconte sa grande sœur. Et s’il l’avait reçue en pleine tête ? »

Depuis ce 26 avril, quand un tireur à moto a fait feu sur un groupe rassemblé au pied d’un immeuble de la cité des Côtes-d’Auty, blessant quatre jeunes dont l’ado de 13 ans, la vie de ce garçon a basculé. « Il a peur, il fait tout le temps des cauchemars », reprend sa sœur. Les médecins légistes lui ont prescrit trente jours d’interruption totale de travail (ITT). « Il n’est pas retourné au collège. Il n’ose même plus mettre la tête à la fenêtre. » Depuis un mois, l’adolescent est suivi par un psychologue. « On fait tout pour lui changer les idées. »

Selon sa sœur, si le quartier n’a jamais été très facile, «aujourd’hui, c’est pire ». « Les gars ne se battent plus avec les poings, ils sortent des armes », s’alarme-t-elle, rappelant qu’un jeune homme a été tué d’une balle dans la tête il y a deux ans. « Ça ne peut plus durer, il faut faire quelque chose. » D’ores et déjà, la famille a décidé de quitter le quartier.

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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