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LE COLOMBES QUE J'AIME

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Plan Local d'Urbanisme PLU : enquête en cours pour connaitre les prochaines modifications de la Ville de Colombes

28 Juin 2019, 13:52pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Plan Local d'Urbanisme PLU : enquête en cours pour connaitre les prochaines modifications de la Ville de Colombes

Plan Local d'Urbanisme PLU : enquête en cours pour connaitre les prochaines modifications de la Ville de Colombes 

Avis d'enquête publique du PLU de Colombes

Avis d'enquête publique du lundi 27 mai 2019 au samedi 29 juin 2019 (12h) inclus, concernant la modification du Plan Local d'Urbanisme.

Agrandir l'image
 

En application es dispositions de l’arrêté de Monsieur le Président du Conseil du Territoire Boucle Nord de Seine en date du 06 mai 2019, il sera procédé, du lundi 27 mai 2019 au samedi 29 juin 2019 (12h) inclus, à l’enquête publique relative à la modification n°4 du Plan Local d’Urbanisme de Colombes portant sur des modifications réglementaires et de zonage.

Le public pourra prendre connaissance du dossier soumis à enquête et consigner toute observation éventuelle sur le registre papier et électronique tenu à cet effet :

  • au Pôle Urbain - Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement - 42, rue de la Reine Henriette – 92700 COLOMBES du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
  • au siège de l’Établissement Public Territorial Boucle Nord de Seine – 1 bis rue de la Paix 92 230 GENNEVILLIERS du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h45, le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h.
  • sur le lien http://modif4-plu-colombes.enquetepublique.net et à l’adresse mail dédiée : modif4-plu-colombes@enquetepublique.net  

Monsieur Gérard Bonnevie, ingénieur général de l’armement en retraite, a été désigné en qualité de commissaire enquêteur.

La correspondance pourra être adressée par écrit à l’attention personnelle du commissaire enquêteur à la Mairie de Colombes ou par Internet via l’adresse mail : modif4-plu-colombes@enquetepublique.net .   Celui-ci annexera toute correspondance au registre d’enquête.

Le commissaire enquêteur assurera 4 permanences au Pôle Urbain - Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement - 42, rue de la Reine Henriette – 92700 COLOMBES :

  • lundi 27 mai 2019 de 9h à 12h
  • jeudi 6 juin 2019 de 16h à 19h
  • lundi 17 juin 2019 de 14h à 17h
  • samedi 29 juin 2019 de 9h à 12h 

Le commissaire enquêteur disposera d’un délai d’un mois à compter de la date de clôture de l’enquête pour établir son rapport accompagné de ses conclusions motivées et le transmettre au Président de l’Établissement Public Territorial « Boucle Nord de Seine », ainsi qu’au Maire de Colombes avec le dossier d’enquête.

Toute personne physique ou morale concernée pourra prendre connaissance du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur pendant un an à la Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement, 42, rue de la Reine Henriette, à Colombes, sur le site Internet de la Ville, dans les locaux de l’Établissement Public Territorial à Gennevilliers et en Préfecture à la Direction de la Réglementation et de l’Environnement.

À l’issue de l’enquête publique, le dossier, éventuellement modifié pour tenir compte des avis formulés lors de l’enquête publique et des conclusions du commissaire enquêteur, sera soumis au conseil de l’Établissement Public Territorial - Boucle Nord de Seine, pour approbation.

ATTENTION: vous pouvez consulter l'ensemble des documents sur  https://www.colombes.fr/actualites-23/avis-d-enquete-publique-du-plu-de-colombes-1118.html?cHash=3ea33eb640b7f3065926a739bf078799

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

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@ilovecolombes

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Avis d'enquête publique du PLU de Colombes : donnez votre avis !

28 Juin 2019, 13:51pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Avis d'enquête publique du PLU de Colombes : donnez votre avis !

 

Avis d'enquête publique du PLU de Colombes : donnez votre avis !

Avis d'enquête publique du lundi 27 mai 2019 au samedi 29 juin 2019 (12h) inclus, concernant la modification du Plan Local d'Urbanisme.

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En application es dispositions de l’arrêté de Monsieur le Président du Conseil du Territoire Boucle Nord de Seine en date du 06 mai 2019, il sera procédé, du lundi 27 mai 2019 au samedi 29 juin 2019 (12h) inclus, à l’enquête publique relative à la modification n°4 du Plan Local d’Urbanisme de Colombes portant sur des modifications réglementaires et de zonage.

Le public pourra prendre connaissance du dossier soumis à enquête et consigner toute observation éventuelle sur le registre papier et électronique tenu à cet effet :

  • au Pôle Urbain - Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement - 42, rue de la Reine Henriette – 92700 COLOMBES du lundi au vendredi de 9h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30.
  • au siège de l’Établissement Public Territorial Boucle Nord de Seine – 1 bis rue de la Paix 92 230 GENNEVILLIERS du lundi au jeudi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h45, le vendredi de 8h30 à 12h30 et de 14h à 17h.
  • sur le lien http://modif4-plu-colombes.enquetepublique.net et à l’adresse mail dédiée : modif4-plu-colombes@enquetepublique.net  

Monsieur Gérard Bonnevie, ingénieur général de l’armement en retraite, a été désigné en qualité de commissaire enquêteur.

La correspondance pourra être adressée par écrit à l’attention personnelle du commissaire enquêteur à la Mairie de Colombes ou par Internet via l’adresse mail : modif4-plu-colombes@enquetepublique.net .   Celui-ci annexera toute correspondance au registre d’enquête.

Le commissaire enquêteur assurera 4 permanences au Pôle Urbain - Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement - 42, rue de la Reine Henriette – 92700 COLOMBES :

  • lundi 27 mai 2019 de 9h à 12h
  • jeudi 6 juin 2019 de 16h à 19h
  • lundi 17 juin 2019 de 14h à 17h
  • samedi 29 juin 2019 de 9h à 12h 

Le commissaire enquêteur disposera d’un délai d’un mois à compter de la date de clôture de l’enquête pour établir son rapport accompagné de ses conclusions motivées et le transmettre au Président de l’Établissement Public Territorial « Boucle Nord de Seine », ainsi qu’au Maire de Colombes avec le dossier d’enquête.

Toute personne physique ou morale concernée pourra prendre connaissance du rapport et des conclusions du commissaire enquêteur pendant un an à la Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement, 42, rue de la Reine Henriette, à Colombes, sur le site Internet de la Ville, dans les locaux de l’Établissement Public Territorial à Gennevilliers et en Préfecture à la Direction de la Réglementation et de l’Environnement.

À l’issue de l’enquête publique, le dossier, éventuellement modifié pour tenir compte des avis formulés lors de l’enquête publique et des conclusions du commissaire enquêteur, sera soumis au conseil de l’Établissement Public Territorial - Boucle Nord de Seine, pour approbation.

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières

14 Janvier 2019, 18:30pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières

Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières

En 2013, l'actuelle Maire de Colombe précisait : "  La zone pavillonnaire est l'un des premiers atouts de Colombes. Il faut absolument la conserver "

Selon Patrick Chaimovitch, adjoint à l’urbanisme (EELV) dans l’équipe du précédent maire Philippe Sarre, « 3797 logements ont fait l’objet d’un affichage en mairie ces trois dernières années, c’est-à-dire que leur permis de construire a été accordé ou est à l’instruction. Cela représente 200 000 m2, l’équivalent de quatre tours de La Défense ! » Pour l’élu, cet afflux massif de population « va se répercuter sur la qualité de vie, engorger les petites rues, engendrer des problèmes de bruit et de pollution. Il va aussi manquer un collège. »

Vous trouverez ci-dessous un article complet et intéressant de M CHAIMOVITCH sur le PLU (Plan Local d'Urbanisme) appliqué selon la Maire de Colombes

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@gmail.com

@ilovecolombes

 
30 mars 2018

Depuis de nombreux mois, les Colombiens constatent une recrudescence de projets immobiliers un peu partout dans notre ville.

 

N. Gouéta, qui n’en ait pas à un paradoxe près, réfute toute responsabilité dans cette effervescence immobilière et en reporte la responsabilité sur l’ancienne équipe municipale qui avait élaboré les règles d’urbanisme en 2013, elle-même se contentant d’appliquer le Plan Local d’Urbanisme (PLU).

 

Que prévoyait le PLU de 2013 ? Il fixait comme objectif la production de 300 nouveaux logements par an pour atteindre un niveau de population de 90 000 habitants à échéance 2020, c’est-à-dire un accroissement de population de 5 000 habitants en 7 ans (par rapport aux 85 000 habitants de 2013). Cet objectif était justifié dans le PLU « en raison de l’urbanisation déjà très importante du territoire, laissant peu de place, sans destruction de parties du tissu existant, pour reconstituer du foncier disponible et créer des équipements. Ces derniers étant par ailleurs coûteux en investissement et surtout en fonctionnement, l’ancienne équipe municipale ne souhaitait pas trop densifier son territoire afin de ne pas dépasser un seuil de population qui entraînerait la création de nouveaux services impliquant un effort financier trop impactant pour les Colombiens ». CQFD.

 

Le PLU de 2013 prévoyait de pérenniser la zone pavillonnaire en privilégiant l’urbanisation le long des grands axes de la commune, et dans les zones d’aménagement.. Il précisait que Colombes comptait en 2010 33% de logements sociaux et souhaite maintenir cet équilibre social mais en le répartissant différemment sur l’ensemble de la ville..

 

En 2011, nous avions adopté un Plan Local de l’Habitat d’une durée de 6 ans, avec une volonté de diversifier l’habitat en équilibrant les programmes de telle sorte qu’on y trouve un minimum de 30 % de logements sociaux (PLUS, PLAI), 20 % de logements en accession à coût maîtrisé et 50% en accession classique,  dès lors que les programmes immobiliers faisaient plus de 1500 m². Le PLH n’est plus en vigueur depuis 2017 et n’a pas été renouvelé ni modifié. Clairement, la municipalité a renoncé à tout cadrage permettant un développement équilibré de chacun de nos quartiers car il est admis par tout le monde que N. Goueta ne supporte les pauvres que s’ils sont à distance respectable de sa vue et de sa ville.

 

Que constate-t-on depuis l’arrivée de N. Goueta ? Ce sont 4000 logements qui d’ores et déjà sont accordés par la mairie ou sont à l’étude, et 1500 autres logements sont en attente sur l’Arc sportif qui est avant tout une aventure immobilière et très peu sportive.Ainsi, le rythme de production de logements collectifs est plutôt de l’ordre de 1 000 logements par an – trois fois plus que les orientations de 2013. Ce rythme de construction effréné conduira la commune à un niveau de population de 100 000 habitants très prochainement.

 

Aussi, la question que nous soulevions en 2013 sur la création, le financement et la gestion des équipements futurs demeure d’autant plus d’actualité que l’on devine, en l’absence de toute prospective publique,  que les équipements programmés aujourd’hui par la municipalité seront insuffisants à terme. Par exemple il est évident qu’il faudra un nouveau collège : où N. Goueta compte-t-elle trouver le foncier suffisant ?

 

Cette inquiétude est renforcée par les mesures du gouvernement qui impose une contractualisation financière en cours de négociation entre l’Etat et les 300 plus grosses collectivités de France.  Colombes est l’une d’entre elles. Pourtant, comme beaucoup de villes, et après plusieurs années de baisse de dotation au cours desquelles les communes ont déjà réalisé des efforts de gestion considérables, Colombes sera tenue de réduire ses dépenses de fonctionnement (personnels et services à la population), qui ont déjà conduit ces dernières années, par la seule volonté partisane de la Maire, à supprimer ou diminuer plusieurs pans de l’activité municipale. A partir de 2020, il sera probablement difficile d’engager des dépenses nouvelles  sans toucher encore à la masse salariale et donc sans couper à nouveau dans des dépenses de fonctionnement. Cela questionnera d’autant plus la capacité de la commune à financer et faire fonctionner d’éventuels futurs équipements. Mais aussi à  agir sur l'indispensable transition écologique pour laquelle la ville accumule les retards. 

 

La municipalité a modifié à deux reprises le PLU, le 7 février 2015 et le 12 décembre 2016. Elle aurait pu actualiser ses objectifs de population, elle n’en a rien fait. Si N. Goueta trouvait que le PLU n’était pas assez protecteur, elle aurait pu diminuer les hauteurs de bâti, les distances entre les bâtiments, les normes de stationnement etc. Elle n’en a rien fait encore une fois. Au contraire elle a accru les possibilités de construire dans plusieurs secteurs de la ville au plus grand bénéfice (dans tous les sens du terme) de promoteurs.

 

En fait, ce qui est en cause, ce n’est pas le PLU mais bien l’accélération inédite, spectaculaire, des programmes immobiliers

 

Partout dans la ville, surgissent des panneaux de chantiers. Nombreux sont les Colombiens qui sont sollicités par des promoteurs pour vendre leur bien à prix d’or. Tous les quartiers de la ville sont concernés cela sans aucune information ni concertation Que se passe-t-il ? Pourquoi la municipalité met-elle à mal les équilibres de notre ville ?  Pourquoi une telle spéculation ? Pourquoi une telle frénésie? Pourquoi tant d’opacité ? Quel est le rôle de la CODEVAM et de son vrai responsable Robert Goueta dans cet acharnement immobilier ? Pourquoi les promoteurs ont-ils tous les droits à Colombes?

 

Alors, si vous souhaitez communiquer, échanger, dialoguer à ce sujet, contactez-nous sur : stopbetoncolombes@gmail.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières
Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières
Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières

Colombes : une zone pavillonnaire qui n'est plus protégée des spéculations immobilières

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Modification du PLU de Colombes: plus qu’une semaine pour dire ce que vous en pensez

19 Octobre 2016, 17:50pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

 

 

En catimini, sans en informer les Colombiens ni leurs conseils de quartiers, plusieurs modifications importantes sont mises en œuvre par la municipalité. On découvre au passage que des projets existent ou sont en gestation, avec des répercussions considérables, comme le grignotage de la zone pavillonnaire pu le projet de tours de bureaux :

  • Rue Champy (ZAC de la marine)
  • ZAC Arc Sportif
  • Ilot du Cadran, à l’entrée de la rue Saint-Denis
  • Secteur Henri Barbusse/rue Papin
  • Rue Youri Gagarine
  • Rues Stalingrad/Enghien/Lépine

N’hésitez-pas à vous rendre à la direction de l’urbanisme 42 rue de la Reine Henriette, pour faire part par écrit de vos observations. Cela peut se faire aussi par Internet à l’adresse suivante : enquete-publique@mairie-colombes.fr en mentionnant enquête publique PLU à l’attention de M. Charollais, commissaire-enquêteur.

Celui-ci sera présent rue de la reine Henriette le 19 octobre de 14h30 à 17h30.

DE QUOI S'AGIT-IL?

Rue Champy :

Il est question de réaliser un programme d’environ 300 logements dans la tranche 2 de la ZAC de la Marine, en plus des 500 logements de la 1ère tranche et des 500 logements de la ZAC Charles de Gaulle Est. C’est un projet qui existe mais qui n’a jamais été présenté publiquement.

La modification apportée est substantielle, en autorisant des hauteurs pouvant atteindre 28 m, soit 9 étages (R+8) sur le grand terrain rue de Sartrouville le long de l’A86 ! Ce qui est tout autant inquiétant c'est qu’en plus, 12 parcelles de la rue Champy sont concernées par les mêmes hauteurs de 28m et perdent ainsi leur caractère pavillonnaire alors que le choix avait été fait sous la précédente municipalité de préserver l’histoire de l’habitat populaire de cet endroit en limitant les hauteurs de la rue Champy à 12 m (R+2+combles).

Cela va pénaliser une grande partie de la rue. On ne peut qu’être inquiet pour les quelques pavillons qui demeureront là dans un univers de béton.

Ilot Cadran, rue Saint-Denis

La municipalité prévoit de réaliser une grande galette commerciale entre la rue Saint-Denis, la rue des Tilleuls, et la rue du Bournard, des constructions de logements montant jusqu’à 6 étages. Alors que la rue Saint-Denis est piétonne, les conditions d’accès pour les voitures au commerce (livraisons et clients) et aux logements ne sont pas définies : cela risque de pénaliser les efforts faits de rendre cette rue piétonne. De plus, le gigantisme à l’échelle de la rue Saint-Denis n’est pas de mise m^me si plusieurs boutiques de cette rue sont trop étroite pour attirer la clientèle (et bizarrement la municipalité n’a pas empêché la division très récente d’un local commercial dont les murs appartiennent à un de ses amis politiques).

Arc Sportif (ex terrains Thalès)

Ce sujet est difficile à comprendre car en plus des propositions de modifications du PLU, il faut aller chercher dans le dossier de ZAC (dossier de création, étude d'impact, avis de l'autorité environnementale) pour comprendre réellement les évolutions proposées.

Lors des 3 réunions publiques organisées par la municipalité en 2015 et 2016, et dans le dossier de création de la ZAC est apparu progressivement une zone verte" non aedificandi" (non constructible) consacrée par la modification du PLU de 2015. Moins d’un an après, cette zone verte non constructible , tampon entre l’A86 et le projet d’aménagement , disparait. et devient ... constructible. CQFD.

-Des équipements sportifs de plein air sont prévus sur l'ex zone verte, sans dire lesquels, mais seront contraints par la zone inondable du secteur.

Du stationnement est programmé, tant en "infrastructure qu’en ouvrage" sauf que là aussi la zone inondable et la proximité de la nappe phréatique rendent techniquement incompréhensibles cet équipement, d'autant que 2 gares transilien existent et que le site sera desservi par plusieurs stations du T1.

Des constructions à destination d’exploitation agricole et forestière seraient autorisées. Outre le fait qu’il n’y a pas de forêt à Colombes, il est probable qu’il s’agit de l’implantation de la tour maraichère présentée dans divers documents. Il est évident que si cette tour présente un caractère innovant dans son concept, on ne peut pas parler d’agriculture tout court, ni d’agriculture maraichère ;. Par ailleurs, le modèle économique, tel qu’il a été présenté en réunion publique, montre qu’il s’agit avant tout d’une activité économique et commerciale (production et commercialisation de produits transformés) non agricole. D'ailleurs, le zonage en UFh indique que la municipalité ne croit pas un instant au caractère agricole du projet, puisque la zone UF concerne les zones d'activité tertiaire et secondaire, et la zone UFh couvre le secteur mutable de part et d'autre de l'A86. sans quoi il aurait fallu créer une zone agricole spécifique.

On assiste à une augmentation du coefficient d’emprise au sol, en contradiction avec l’étude d’impact adoptée par le conseil municipal en juin 2016, qui était globalement et par ilot de 40% et passe à :

  • 40% sur l’ilot Colombus, au nord de l’A86 (inchangé)
  • 45 % sur l’ilot Cook (côté ville au sud de l’A86)
  • 50% sur l’ilot Magellan (côté ville au sud de l’A86). Cela est rendu possible par la suppression de la zone verte et la probable diminution du parc, initialement calibré à 7600m², au profit des emprises bâties.

La hauteur est toujours fixée à 27 m (R+8) pour le logement, mais monte à 32 m pour les bureaux ou hôtels c’est-à-dire 10 étages (R+9) !, ce qui correspond à une marée de béton compte-tenu des plans masses présentés en réunions publiques. En fait, toutes les hauteurs maximales de tous types de constructions (logement et bureaux) devraient plafonner à 27 m.

Deux tours sont prévues à l’angle Paparenborde/Valmy et Argenteuil/Valmy d’une hauteur de 39m (R+12). Il n’y a pas si longtemps, quand elle était dans l’opposition, N. Gouéta s’était opposée à des immeubles de 10 étages boulevard Charles de Gaulle parce que trop hauts. Au plan urbain, ce type de signal n’apporte rien si ce n’est de rapporter de la charge foncière en façade de l’autoroute A86. Encore une fois, l’approche environnementale du projet d’aménagement, en particulier son impact paysager à différentes échelles (de près, de loin). Quelle inconstance. Là encore, ces deux bâtiments devraient être plafonnés à 27 m maximum.

Enfin le PLU est silencieux sur ce qui se passera sur l’ilôt Faber en entrée de ville, et sur l’ilot Audra, occupé actuellement par des jardins partagés, situés dans le périmètre de la ZAC.

La modification du PLU propose de supprimer la protection au patrimoine bâti n°29 au titre de l’article L123-1-5-7.

Il s'agit d'une construction datant du début du 20ème siècle et reconstruite par l'architecte Henry Chavany après la 2ème guerre mondiale. Une place du cœur de ville de Colombes porte son nom.

Comme cela est écrit dans le descriptif, le parti retenu par l’architecte Henri Chavany après la guerre respecte l’esprit des cafés de faubourg, tant dans l’expression architecturale (façade en brique largement ouverte par la devanture au rez-de-chaussée) que dans l’organisation des bâtiments (entourant une terrasse en retour à l’est avec une tonnelle) ou encore l’aménagement intérieur de la grande salle, avec sa partie restaurant donnant au sud. Les pièces à l’étage peuvent faire penser à une activité de location de chambres meublées.

Il est difficile d’inscrire des bâtiments contemporains au patrimoine bâti. Cette suppression concernant un bâtiment témoignage d’une époque est dommageable. L’opération d’aménagement pourrait l’intégrer dans son périmètre opérationnel.

En résumé, il faut maintenir la protection au patrimoine bâti n°29

Secteur Gagarine

La ville de Colombes a autorisé, sur un terrain libre de toute construction auquel a été joint un terrain appartenant à une PME qui souhaitait changer de site pour son activité, le programme des Terrasses de l'Europe de Nexity de 160 logements , entouré par le boulevard de l'Europe, la rue d'Athènes, et la rue Youri Gagarine ; un peu plus loin, elle a autorisé la réalisation du programme Oniris, au 94-96 rue Youri Gagarine de 31 logements. Entre les 2 sites, une grande copropriété d'habitat collectif, et une grande propriété de logement social appartenant à Colombes Habitat, l'OPH de la ville. Le secteur est donc bien servi en logement collectif.

Le secteur UD proposé à la modification se situe entre le 58 et le 74 rue Y. Gagarine. Il est essentiellement occupé par des pavillons dont certains rénovés dans la période récente. Le côté impair est pareillement mixte avec de l'habitat collectif social et du pavillonnaire. Il quant à lui essentiellement pavillonnaire. Dans ce quartier, une véritable mixité urbaine et sociale existe et on ne voit pas l'intérêt de confier à la promotion privée le soin de construire encore des logements en accession en lieu et place de pavillons qui s'intègrent bien au caractère du quartier.

En résumé, il faut maintenir le secteur pavillonnaire de la rue Gagarine tel qu’il est au PLU.

Modification de zonage avenue de Stalingrad, rue d’Enghien, rue Lépine (p. 30) :

Une grande partie de la zone pavillonnaire passe en zone dense : il s’agit d’une densification liée à la future arrivée du tramway. Ce secteur n’avait pas été modifié pour éviter la spéculation foncière. Il semble que cette préoccupation soit passée de mode.

Bizarrement, et à l’inverse, les constructions situées en zone UAb au bout de la rue Lépine Marcel passent en UD, alors que la pointe Stalingrad reste en secteur pavillonnaire, ce qui n’est pas cohérent avec la densification du secteur.

Transfert de l'Emplacement réservé n°15 rue Denis Papin pour la reconstruction de l’école Denis Papin (p35)

Lors du dernier conseil municipal du 22 septembre, j'avais entre autre soulevé ce point: (http://www.patrick-chaimovitch.org/2016/09/conseil-municipal-du-22-septembre-2016-rapport-35-nouveau-groupe-scolaire-rue-henri-barbusse-pup-entre-la-societe-provini-et-fils-l)

"Pour conclure, je signale aux membres de la majorité municipale qui doivent l’ignorer et aux habitants du quartier que dans le cadre de l’enquête publique de modification du PLU qui vient de débuter ce lundi, vous déplacez l’emplacement réservé pour le groupe scolaire, sans en informer les riverains (c’est à la page 35 du dossier du règlement du PLU), celui-ci se situant dorénavant entre le 80 ( à hauteur de la Villa Heurtault) et le 106 rue Denis Papin".

"D’ailleurs, ce n’est pas la seule cachoterie. J’invite les Colombiens à se renseigner et déposer leurs observations car il y a aussi de modifications discrètes rue Saint-Denis, sur l’ilot Cadran au pied de la gare, et un peu plus loin rue de la Concorde, mais aussi rue Youri Gagarine, et rue Champy"

Il m'avait été répondu qu'il n'y avait pas besoin d'informer les riverains et que l'enquête publique était faite pour cela. Sauf que peu de monde se déplace quand on ignore que son quartier ou son habitation, en tout cas son cadre de vie, est modifié en profondeur.

 

Lionel FAUBEAU

Président de l'association lecolombesquejaime

site internet : www.lecolombesquejaime.fr

mail : lecolombesquejaime@free.f

 

Lionel FAUBEAU

Président de l'association lecolombesquejaime

site internet : www.lecolombesquejaime.fr

mail : lecolombesquejaime@free.fr

Modification du PLU de Colombes: plus qu’une semaine pour dire ce que vous en pensez

Modification du PLU de Colombes: plus qu’une semaine pour dire ce que vous en pensez

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