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LE COLOMBES QUE J'AIME

violence colombes

Colombes : ils stockaient 132 kg de résine de cannabis dans une camionnette

23 Août 2017, 18:10pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

 

Colombes : ils stockaient 132 kg de résine de cannabis dans une camionnette

Deux trafiquants présumés ont été arrêtés après la découverte d’une importante quantité de cannabis dans leur véhicule.

132 kg c’est la quantité de résine de cannabis retrouvée par les policiers à Colombes, ce mardi soir. Et c’est pour cette raison que deux hommes, âgés de 24 et 28 ans, sont en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92) depuis deux jours. Une ouverture d’information judiciaire pour trafic de stupéfiants est envisagée par le parquet de Nanterre à l’issue des auditions, ce vendredi.

Il était 19 heures passées, ce mardi, lorsqu’une personne appelle anonymement le commissariat. Elle explique être témoin d’un manège suspect qui se trame rue Thomas d’Orléans, au centre-ville de Colombes. Deux hommes gantés sont en train de transférer des valises entreposées dans un fourgon dans le coffre d’une Renault Clio, garée dans la rue.

Le fuyard stoppé par un plot en béton

Très vite, une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) se rend sur place et observe les va-et-vient des deux suspects. Pris en flagrant délit, ces derniers tentent de prendre la fuite. L’un d’eux ne va pas loin et est rapidement interpellé dans la foulée.

L’autre essaie de s’échapper au volant de la Clio. Sa cavale ne dure que quelques instants puisqu’il finit sa course… dans un bloc de ciment. A son tour arrêté, sans blessures, par les policiers. Et c’est là que les fonctionnaires décrochent le jackpot. En fouillant le fourgon, ces derniers découvrent plusieurs lourdes valises contenant la résine de cannabis. Le véhicule utilitaire servait de lieu de stockage.

 

Un peu plus tard dans la soirée, des perquisitions sont menées par les enquêteurs aux deux domiciles des mis en cause à Courbevoie. Bilan des fouilles : près de 8 000 € en liquide.

L’enquête est alors confiée au SDPJ92. Lors des auditions, les deux gardés à vue sont restés muets. L’un d’entre eux n’est pas un novice dans ce domaine. Il a déjà été condamné par la justice notamment pour des faits de trafic de stupéfiants. L’ouverture d’une information judiciaire pourrait permettre d’élargir le spectre des recherches.

 

Ariane Riou  leparisien.fr

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Ariane Riou|27 juillet 2017, 17h42|

 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@free.fr

@ilovecolombes

Colombes : ils stockaient 132 kg de résine de cannabis dans une camionnette

Colombes : ils stockaient 132 kg de résine de cannabis dans une camionnette

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COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA

30 Septembre 2013, 18:40pm

Publié par FAUBEAU lionel

COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA
COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA

Après son succès aux primaires UMP et fort de ses 1 000 votants Nicole GOUETA ne cesse de brandir la vidéoprotection contre le Maire socialiste Philippe SARRE.

Pourtant, demander une vidéosurveillance plus dense sur la ville ne résoudra en rien, du jour au lendemain, la délinquance sur Colombes comme le précise un rapport de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) d'IDF et du SENAT en 2012.

"Le recours à la vidéosurveillance par les maires, et plus largement par l’ensemble des opérateurs qui s’en dotent, reposent sur 4 présupposés dont les évaluations montrent pourtant qu’ils ne sont guère fondés : :

1 - la vidéosurveillance jouerait un rôle dissuasif permettant de diminuer la délinquance. Les délinquants potentiels reconsidèreraient leurs actes devant cette surveillance technique d’un espace et préfèreraient soit ne pas commettre de délit, soit le commettre ailleurs (sur ce point voir l’étude de Brown auprès d’une trentaine de délinquants). Dans cette perspective, la vidéosurveillance est considérée comme un « gardien compétent ».

2 - la vidéosurveillance aiderait à l’élucidation des délits et des désordres en constituant une preuve à charge en cas d’enquête judiciaire ou/et en aidant à l’arrestation de l’auteur de l’acte.

3 - la vidéosurveillance permettrait un déploiement approprié des forces de police. Elles pourraient ainsi se déplacer que lorsque cela est nécessaire et adapter leurs effectifs envoyés sur place.

4 - la vidéosurveillance aurait un impact positif auprès de la population, elle permettrait de diminuer le sentiment d’insécurité.

Des présupposés dont les évaluations montrent pourtant qu’ils ne sont guère fondés :

- bon nombre de comportements délinquants sont imprévisibles et liés à une nature impulsive, la vidéosurveillance ne dissuade pas par exemple de jeunes gens ivres de se battre à la sortie d’un bar.

- beaucoup de comportements sont indétectables par un opérateur qui doit surveiller un mur d’écran, car les « professionnels », comme les pickpockets intègrent les systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance dans leurs procédés.

- si la vidéosurveillance peut servir à plusieurs types d’activités (terrorisme, gestion urbaine, trafic routier, aide au déploiement des forces de police) il est impossible de considérer que tous ces objectifs puissent être atteints au même moment et avec les mêmes opérateurs. Le risque est de considérer la vidéosurveillance comme une « machine à tout faire» et de ne pas lui donner d’objectif précis, de disperser les efforts et par conséquent de ne pas être efficace. Sebastian Roché estime ainsi que l’accoutumance à « la vidéosurveillance est telle qu’un phénomène de manque serait probablement ressenti si son usage était suspendu19.»

- le fait de devoir trier un grand nombre d’informations visuelles amène les opérateurs à se focaliser sur « une gamme étroite de caractéristiques facilement repérables plutôt que sur les comportements suspects.20 », également appelé phénomène de « tri social ».

Les coûts

Le coût d’investissement total (comprenant les caméras, les réseaux, le stockage numérique, le poste de contrôle) est d’environ 20 000 euros par caméra (soit pour 15 caméras, un coût d’environ 300 000 euros). Par exemple, le coût pour Levallois est de 3 M€.

Pour le fonctionnement

Maintenance technique et gestion des images. Pour un système composé d’une vingtaine de caméras, fonctionnant 24h sur 24, cinq agents au moins sont nécessaires, il faut compter 26 000 à 28 000 euros par agent, soit un total de 140 000 euros par an d’exploitation au minimum. (...)

Si la perception de la population à l’égard des caméras reste massivement positive dans les quatre espaces
mentionnés, dans trois sites sur quatre, les habitants sont moins nombreux à se dire « très ou plutôt contents de la
vidéosurveillance » après l’installation des caméras. Cela tendrait, estiment les auteurs, à prouver que « l’idée (de la
vidéosurveillance) est plus séduisante en théorie qu’elle ne l’est dans la pratique »

le rapport du SENAT précise:

force est de constater que l'extension de la vidéosurveillance contribue à la « judiciarisation » des polices municipales. En effet, l'installation d'un système de vidéosurveillance comporte deux objectifs principaux : d'une part la prévention des infractions, d'autre part l'élucidation de celles qui sont commises dans le champ des caméras. Si le premier aspect renvoie à la dimension préventive de la police municipale, le second suppose en principe la réalisation d'une enquête policière et judiciaire menée après que les faits ont été constatés, et donc l'intervention des forces nationales. Mais le simple fait que des actes de délinquance se déroulent sous le regard des caméras de la police municipale implique davantage celle-ci dans le traitement judiciaire de la délinquance.

la vidéosurveillance n'est qu'un moyen parmi d'autres pour assurer la tranquillité publique, dans une logique de complémentarité plus que de substitution. Toutefois, sans qu'il soit possible d'établir une corrélation rigoureuse entre ces deux évolutions, il semble aussi que le développement de cette technologie puisse être l'occasion de diminuer les effectifs présents sur la voie publique.

s'il arrive souvent aux policiers municipaux d'être à l'origine d'enquêtes lorsqu'ils constatent des infractions à la loi pénale, ils doivent toujours « passer le témoin » aux forces de sécurité nationale lorsque la répression de ces infractions suppose des actes d'investigation.

Dans la même logique, les pouvoirs d'interpellation dont disposent les policiers municipaux se limitent à ceux que possèdent tous les citoyens en vertu de l'article 73 du code de procédure pénale. Ils doivent immédiatement avertir un OPJ de toute interpellation et perdent toute compétence dès lors que la personne interpellée a été remise aux forces de sécurité de l'Etat.

http://www.prevention-delinquance.interieur.gouv.fr/fileadmin/user_upload/02-Orientations_et_gouvernance/Pdf/PoliceMunicipale_Senat-sept2012.pdf

http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_534/Synthese_video_esp_public.pdf

Lionel FAUBEAU

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