Overblog Tous les blogs Top blogs Associations & ONG
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
LE COLOMBES QUE J'AIME

videoprotection

Nicole GOUETA : "PROMESSE TENUE" Encore un blessé par balle au Petit-Colombes

13 Février 2016, 12:15pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr

Nicole GOUETA : "PROMESSE TENUE" Encore un blessé par balle au Petit-Colombes
Nicole GOUETA : "PROMESSE TENUE" Encore un blessé par balle au Petit-Colombes

Nicole GOUETA : "PROMESSE TENUE" Encore un blessé par balle au Petit-Colombes

"Promesse tenue", tournée vers le tout sécuritaire : plus de vidéosurveillance, pardon "vidéoprotecton" (c'est plus vendeur auprès de la population), des motards , des maîtres chiens, des véhicules 4x4, les voisins vigilants,.... bientôt l'hélicoptère municipal ? Cela ne semble pas porter ses fruits

De nouveaux coups de feu ont retenti, mercredi soir, sur le boulevard Charles-de-Gaulle, à Colombes. Il était environ 22 heures quand deux coups de fusil ont été tirés à la hauteur du magasin Leader Price, au cœur du quartier du Petit-Colombes.

Le tireur aurait d’abord déchargé son arme en l’air avant de viser un autre homme, qui avait disparu quand la brigade anti-criminalité est arrivée sur place.

La victime a été retrouvée peu de temps après à l’hôpital Louis-Mourier de Colombes. L’homme présentait une plaie d’arme à feu dans le bras mais ses jours ne sont pas en danger. Âgé de 36 ans, il est particulièrement connu des services de police, essentiellement pour des infractions en matière de stupéfiants.

Le boulevard Charles-de-Gaulle, cette longue et large travée qui accueille le tramway T2, est connu pour être un point de vente de drogue. Il permet aux dealers de voir les forces de police arriver de loin et de disparaître rapidement. Il se transforme aussi régulièrement en ligne de front dans des combats entre quartiers rivaux, celui du Petit-Colombes d’un côté et celui des Côtes-d’Auty de l’autre.

Il y a quatre ans, le quartier avait été le théâtre, pendant plusieurs semaines, d’une impressionnante série de coups de feu. Cette épidémie de plomb avait alors poussé l’Etat à classer le quartier en zone de sécurité prioritaire.

http://www.leparisien.fr/colombes-92700/encore-un-blesse-par-balle-au-petit-colombes-11-02-2016-5536229.php

Lionel FAUBEAU

Président de l'association

site internet : www.lecolombesquejaime.fr

mail : lecolombesquejaime@free.fr

adhésion en ligne : https://leetchi.com/c/lecolombesquejaime

Voir les commentaires

Colombes : la police sous surveillance !

1 Février 2016, 19:10pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr

Colombes va géolocaliser ses policiers en temps réel
Colombes va géolocaliser ses policiers en temps réel

Colombes va géolocaliser ses policiers en temps réel



«Le Superviseur». Voici le nom, semblant sorti d’un film de science-fiction, du nouvel outil qui sera bientôt mis à la disposition de la police municipale de Colombes. Il s’agit d’un système de géolocalisation fine des policiers.


«Même en dehors des interventions, nous serons capables de savoir où sont les agents en temps réel. Jusqu’à présent, il nous fallait les appeler par radio et leur demander Où tu es ?, explique l’adjoint à la sécurité Jean-Paul Bolufer. C’était fastidieux. Désormais, nous pourrons mieux ventiler nos forces sur le terrain et agir plus rapidement. Des points lumineux apparaîtront sur une carte au centre de supervision urbaine (NDLR : là où sont déjà visionnées les images de vidéosurveillance).»


Concrètement, ce sont les radios des policiers en service qui permettront leur géolocalisation. « A l’avenir, nous aurons en permanence les localisations devant les yeux au centre de supervision urbaine (CSU) » se réjouit Alain Faugeras, directeur de la prévention et de la sécurité. L’ancien colonel de gendarmerie a déjà éprouvé l’intérêt d’un tel système par le passé et il balaie d’un revers de main toute notion de «flicage» des agents. «La géolocalisation est utilisée depuis une bonne dizaine d’années par la gendarmerie, reprend-t-il. Comme la vidéo-protection, qui a suscité des débats lors de son lancement et qu’aujourd’hui plus personne ne conteste, la géolocalisation fait partie des combats retardataires.»
74 caméras scruteront la ville d’ici la fin de l’année
A propos de caméras, Colombes modernise aussi son système de vidéosurveillance. «Nous en installerons sept nouvelles, plus performantes, en 2016», annonce l’adjoint à la sécurité. En tout, à la fin de l’année, 74 caméras, dont plusieurs sont mobiles, scruteront les rues. Les travaux devraient commencer à la mi-février. Coût total de l’opération : 371 000 €, dont les deux tiers seront pris en charge par des subventions de l’Etat et du conseil départemental.


Si le précédent maire socialiste, Philippe Sarre, n’a jamais caché être favorable à la vidéosurveillance, il n’en est pas de même des élus communistes. «Il s’agit d’un matériel coûteux et nous craignons à terme une réduction de nos libertés individuelles, critique Brigitte Gonthier-Maurin, conseillère municipale d’opposition et sénatrice PCF. De plus, les caméras ne peuvent pas se substituer à la présence de forces humaines.»

http://www.leparisien.fr/colombes-92700/colombes-va-geolocaliser-ses-policiers-en-temps-reel-21-01-2016-5473375.php

Lionel FAUBEAU

Président de l'association
site internet : www.lecolombesquejaime.fr
mail : lecolombesquejaime@free.fr
adhésion en ligne : https://leetchi.com/c/lecolombesquejaime

Voir les commentaires

COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA

30 Septembre 2013, 18:40pm

Publié par FAUBEAU lionel

COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA
COLOMBES : VIDEOPROTECTION - L'ALIBI INFONDE DE MME GOUETA

Après son succès aux primaires UMP et fort de ses 1 000 votants Nicole GOUETA ne cesse de brandir la vidéoprotection contre le Maire socialiste Philippe SARRE.

Pourtant, demander une vidéosurveillance plus dense sur la ville ne résoudra en rien, du jour au lendemain, la délinquance sur Colombes comme le précise un rapport de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme (IAU) d'IDF et du SENAT en 2012.

"Le recours à la vidéosurveillance par les maires, et plus largement par l’ensemble des opérateurs qui s’en dotent, reposent sur 4 présupposés dont les évaluations montrent pourtant qu’ils ne sont guère fondés : :

1 - la vidéosurveillance jouerait un rôle dissuasif permettant de diminuer la délinquance. Les délinquants potentiels reconsidèreraient leurs actes devant cette surveillance technique d’un espace et préfèreraient soit ne pas commettre de délit, soit le commettre ailleurs (sur ce point voir l’étude de Brown auprès d’une trentaine de délinquants). Dans cette perspective, la vidéosurveillance est considérée comme un « gardien compétent ».

2 - la vidéosurveillance aiderait à l’élucidation des délits et des désordres en constituant une preuve à charge en cas d’enquête judiciaire ou/et en aidant à l’arrestation de l’auteur de l’acte.

3 - la vidéosurveillance permettrait un déploiement approprié des forces de police. Elles pourraient ainsi se déplacer que lorsque cela est nécessaire et adapter leurs effectifs envoyés sur place.

4 - la vidéosurveillance aurait un impact positif auprès de la population, elle permettrait de diminuer le sentiment d’insécurité.

Des présupposés dont les évaluations montrent pourtant qu’ils ne sont guère fondés :

- bon nombre de comportements délinquants sont imprévisibles et liés à une nature impulsive, la vidéosurveillance ne dissuade pas par exemple de jeunes gens ivres de se battre à la sortie d’un bar.

- beaucoup de comportements sont indétectables par un opérateur qui doit surveiller un mur d’écran, car les « professionnels », comme les pickpockets intègrent les systèmes d’alarme ou de vidéosurveillance dans leurs procédés.

- si la vidéosurveillance peut servir à plusieurs types d’activités (terrorisme, gestion urbaine, trafic routier, aide au déploiement des forces de police) il est impossible de considérer que tous ces objectifs puissent être atteints au même moment et avec les mêmes opérateurs. Le risque est de considérer la vidéosurveillance comme une « machine à tout faire» et de ne pas lui donner d’objectif précis, de disperser les efforts et par conséquent de ne pas être efficace. Sebastian Roché estime ainsi que l’accoutumance à « la vidéosurveillance est telle qu’un phénomène de manque serait probablement ressenti si son usage était suspendu19.»

- le fait de devoir trier un grand nombre d’informations visuelles amène les opérateurs à se focaliser sur « une gamme étroite de caractéristiques facilement repérables plutôt que sur les comportements suspects.20 », également appelé phénomène de « tri social ».

Les coûts

Le coût d’investissement total (comprenant les caméras, les réseaux, le stockage numérique, le poste de contrôle) est d’environ 20 000 euros par caméra (soit pour 15 caméras, un coût d’environ 300 000 euros). Par exemple, le coût pour Levallois est de 3 M€.

Pour le fonctionnement

Maintenance technique et gestion des images. Pour un système composé d’une vingtaine de caméras, fonctionnant 24h sur 24, cinq agents au moins sont nécessaires, il faut compter 26 000 à 28 000 euros par agent, soit un total de 140 000 euros par an d’exploitation au minimum. (...)

Si la perception de la population à l’égard des caméras reste massivement positive dans les quatre espaces
mentionnés, dans trois sites sur quatre, les habitants sont moins nombreux à se dire « très ou plutôt contents de la
vidéosurveillance » après l’installation des caméras. Cela tendrait, estiment les auteurs, à prouver que « l’idée (de la
vidéosurveillance) est plus séduisante en théorie qu’elle ne l’est dans la pratique »

le rapport du SENAT précise:

force est de constater que l'extension de la vidéosurveillance contribue à la « judiciarisation » des polices municipales. En effet, l'installation d'un système de vidéosurveillance comporte deux objectifs principaux : d'une part la prévention des infractions, d'autre part l'élucidation de celles qui sont commises dans le champ des caméras. Si le premier aspect renvoie à la dimension préventive de la police municipale, le second suppose en principe la réalisation d'une enquête policière et judiciaire menée après que les faits ont été constatés, et donc l'intervention des forces nationales. Mais le simple fait que des actes de délinquance se déroulent sous le regard des caméras de la police municipale implique davantage celle-ci dans le traitement judiciaire de la délinquance.

la vidéosurveillance n'est qu'un moyen parmi d'autres pour assurer la tranquillité publique, dans une logique de complémentarité plus que de substitution. Toutefois, sans qu'il soit possible d'établir une corrélation rigoureuse entre ces deux évolutions, il semble aussi que le développement de cette technologie puisse être l'occasion de diminuer les effectifs présents sur la voie publique.

s'il arrive souvent aux policiers municipaux d'être à l'origine d'enquêtes lorsqu'ils constatent des infractions à la loi pénale, ils doivent toujours « passer le témoin » aux forces de sécurité nationale lorsque la répression de ces infractions suppose des actes d'investigation.

Dans la même logique, les pouvoirs d'interpellation dont disposent les policiers municipaux se limitent à ceux que possèdent tous les citoyens en vertu de l'article 73 du code de procédure pénale. Ils doivent immédiatement avertir un OPJ de toute interpellation et perdent toute compétence dès lors que la personne interpellée a été remise aux forces de sécurité de l'Etat.

http://www.prevention-delinquance.interieur.gouv.fr/fileadmin/user_upload/02-Orientations_et_gouvernance/Pdf/PoliceMunicipale_Senat-sept2012.pdf

http://www.iau-idf.fr/fileadmin/Etudes/etude_534/Synthese_video_esp_public.pdf

Lionel FAUBEAU

Voir les commentaires

<< < 1 2