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LE COLOMBES QUE J'AIME

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Colombes : une école infestée de cafards , réaction du Président local de l'association de parents d'élèves l'APEIC : Gildas KHALLADI

5 Juillet 2017, 17:46pm

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Colombes : une école infestée de cafards , réaction du Président local de l'association de parents d'élèves l'APEIC : Gildas KHALLADI

selon l'artcile du parisien :

Ulcérés par les conditions d’hygiène «catastrophiques» dans cette école du quartier populaire des Fossés-Jean, les premiers font circuler une pétition alors que les seconds menacent de faire grève à la rentrée.

«Tout ce que l’on veut, c’est une école propre», tonne Sophia, mère d’élève. La demande sonne comme une évidence. Et pourtant. A la veille des vacances d’été, près de 90 parents d’élèves de l’école maternelle Camille Claudel de Colombes, mal nettoyée, ont signé une pétition pour exprimer leur colère auprès de la mairie. En parallèle, les enseignants ont eux déposé un préavis de grève pour la rentrée. «Ils appliqueront leur menace si l’école est dans le même état», prévient Gildas Khalladi, président local de l’Association des parents d’élèves indépendants de Colombes (Apeic).

 

Depuis septembre, les conditions d’hygiène sont «catastrophiques» dans l’établissement situé au cœur des Fossés-Jean. Poussière, toiles d’araignées, sanitaires non nettoyés et même… des cafards. La liste des manquements, dressée par les parents et enseignants, est longue.

 

Cela devient n’importe quoi, s’emporte Karima, 27 ans, venue chercher ses deux filles. Dans une école publique, c’est intolérable.» «Ce sont nos enfants qui souffrent, abonde Memona, 29 ans. Certains font de l’asthme à cause de la poussière, d’autres ont de la fièvre, des allergies…»

Un nouveau prestataire engagé à la rentrée

 

Ces défaillances viennent de la société prestataire, en charge du nettoyage. La même qui opère dans sept écoles de la ville depuis septembre, un choix «expérimental» de la mairie qui souhaite faire des économies. «La seule école où il y a des problèmes, c’est ici, dans un quartier populaire, souffle Gildas Khalladi. On se sent délaissé.» «Nous avons conscience des malfaçons de l’entreprise. Mais ni une pétition, ni une grève ne régleront le problème», clame Leila Leghmara, adjointe en charge de l’éducation.

 

Trop tard pour les parents qui assurent avoir alerté la mairie «dès décembre». «Depuis, rien n’a été fait», tempête Sophia, 34 ans. Après plusieurs visites au sein de l’école, la mairie a «dénoncé le contrat» qui la lie avec l’entreprise en mars dernier. Un appel d’offres a été lancé pour engager un nouveau prestataire à la rentrée prochaine. Mais le «grand ménage» d’été, qui doit être bouclé avant le 29 juillet, sera fait par l’entreprise actuelle. «Elle a mal fait son travail jusque-là, pourquoi le ferait-elle mieux maintenant ?», s’interroge encore, fataliste, Gildas Khalladi. «Si, une nouvelle fois, le nettoyage est mal réalisé, nous mobiliserons nos équipes municipales, assure Leila Leghmara. Nous agissons, j’appelle tout le monde à se calmer.»

 

Victor Tassel  leparisien.fr

 

 

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Victor Tassel|05 juillet 2017, 14h30 | MAJ : 05 juillet 2017, 16h45

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@free.fr

@ilovecolombes

Colombes : une école infestée de cafards , réaction du Président local de l'association de parents d'élèves l'APEIC : Gildas KHALLADI

Colombes : une école infestée de cafards , réaction du Président local de l'association de parents d'élèves l'APEIC : Gildas KHALLADI

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A Colombes, la ferme urbaine devra céder sa place à un parking

23 Septembre 2015, 14:45pm

Publié par FAUBEAU lionel

A Colombes, la ferme urbaine devra céder sa place à un parking
A Colombes, la ferme urbaine devra céder sa place à un parking

A Colombes, la ferme urbaine devra céder sa place à un parking

Le dossier fait un peu tache à quelques semaines de l’ouverture de la Conférence pour le Climat (Cop 21) qui réunira 40.0000 personnes, dont au moins une cinquantaine de chefs d’Etat, au Bourget pour réfléchir à l’avenir de la planète. Mais à 17 km de là, à Colombes, la municipalité veut rayer de la carte l’Agrocité, un coin de verdure qui égaie depuis 2012 le quartier Fossés-Jean.

D’ici le 30 septembre, la ferme urbaine devra avoir rendue la parcelle à la municipalité des Hauts-de-Seine. Contactée par 20 Minutes, celle-ci assume son choix. « La convention qui liait le projet à cette parcelle se termine à la fin du mois et nous avons décidé de ne pas la renouveler, explique Jérôme Besnard, chef du cabinet de la maire LR Nicole Goueta. Ce projet était porté par l’ancienne municipalité [de gauche] et n’était plus compatible avec le renouvellement urbain du quartier que nous menons actuellement. »

Parking vs fruits et légumes

Bye-bye donc la ferme urbaine. « A la place, le projet est de créer un parking », fulmine Constantin Petcou, cofondateur de l’association Atelier d’architecture autogérée (AAA) à l’initiative de cette Agrocité. Provisoire, le parking, précise Jérôme Besnard. « Nous allons refaire le patio d’un ensemble d’immeubles de la rue Jules-Michelet. Les travaux s’étaleront sur deux ou trois ans et impliqueront la fermeture d'un parking souterrain, le seul aujourd’hui disponible pour les habitants .»

C’est bien dommage. Car, rue Jules-Michelet, la terre s'était révélée être de très bonne qualité. Cette saison encore, les bénévoles y ont fait pousser des carottes, des artichauts, des radis, des salades, des raisins et des fleurs en tout genre. « En 2013, nous avions même atteint les 200 variétés cultivées», note amer Benoît, un des responsables de l’Agrocité.

«Ici, c'est du concret»

Cette Agrocité ne se résume pas non plus aux quantités produites. Sur les 3.000 m², « il y a un jardin partagé avec une quarantaine de parcelles gérées par des habitants du coin, une zone maraîchère cultivée collectivement et dont la production bio est régulièrement vendue à des prix très abordables aux Colombiens, un jardin pédagogique, ou encore le coin de l’Ecole du compost, une association qui mène des opérations de sensibilisation au compostage », liste Lyne, une bénévole active.

Ajoutez à cela des conférences fréquentes, des repas associatifs chaque semaine, des brocantes, des fêtes, des ateliers d’apiculture, de recyclage…« Ici, c’est du concret, poursuit Constantin Petcou. Il s'agit d'un vrai laboratoire où l’on expérimente des façons de gérer nos déchets, de réduire la pollution, de faire de l’agriculture urbaine… On ne luttera pas contre le changement climatique seulement à partir d’accords globaux entre Etats, chacun doit agir à son échelle... »

Colombes saisira la justice si besoin

Il n'y avait pas que Constantin Petcou à croire aux bienfaits de cette agrocité. Le projet a obtenu des subventions d’un programme européen, a suscité des articles du Guardian et du New York Times, et a été exposé à la Biennale d’architecture de Venise ou au MoMA de New York. Rien y fait, « le manque de places à Colombes ne nous laisse pas le choix: le parking ne peut se faire que là, précise Jérôme Besnard. Peu de Colombiens se sont levés contre notre décision. »

A l’Agrocité, on continue tout de même de bêcher et de planter de nouveaux fruits et légumes. Une pétition a aussi été lancée pour trouver au moins un autre emplacement à Colombes et a récolté à ce jour 3.000 signatures.

Lionel FAUBEAU

Président de l'association
site internet : www.lecolombesquejaime.fr
mail : lecolombesquejaime@free.fr
adhésion en ligne : https://leetchi.com/c/lecolombesquejaime

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