BONNE RENTRÉE AUX ENSEIGNANTS DE COLOMBES
BONNE RENTRÉE AUX ENSEIGNANTS DE COLOMBES
Lionel FAUBEAU
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Lionel FAUBEAU
>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Adeline Daboval|29 août 2016, 20h44|0
Il n’a pas fallu attendre la rentrée pour que l’opposition municipale de Colombes sorte ses calculettes. Et ne rende sa copie au maire (LR) Nicole Gouéta. Dans la tribune à paraître dans une semaine dans le magazine municipal, les dix élus socialistes, Verts, Libéraux Démocrate et Citoyens Autrement dénoncent « les TAP, un mensonge qui va coûter cher aux familles. »
Ces temps d’activités périscolaires, mis en place dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, ont été regroupés sur trois heures le vendredi après-midi à Colombes. Gratuits pendant deux ans, ils seront facturés à compter de cette rentrée entre 3 € et 6 € par semaine et par enfant en fonction du quotient familial. Surfacturés, selon l’opposition.
« En réalité, la mairie fait des recettes réelles sur le dos des familles, résume et dénonce Fatoumata Sow (PS). Le coût annuel est de 1,3 M€. Si l’on déduit le fonds d’amorçage de 470 000 € et la subvention de la CAF de 324 000 €, cela coûte en réalité 500 000 € à la ville. Si on calcule 6 000 enfants au tarif médian de 4,50 € sur 36 semaines, on arrive à 972 000 €. La commune fait donc 500 000 € de bénéfices ! »
L’ancienne adjointe (PLD) de Nicole Gouéta Anne Bourdu est sur la même ligne. « La mairie fait du bénéfice sur le dos des enfants. C’est mathématique, assure l’avocate désormais dans l’opposition. Je supporte mieux la fin de la gratuité que mes collègues socialistes mais pas qu’on émarge de 1 € par enfant, voire 2 € ! Si le coût est de 500 000 € pour la ville et les enfants au nombre de 6000, cela devrait revenir en moyenne à 83 € par enfant et par an. Or c’est bien plus… »
p>Déjà auteurs d’une tribune sur un autre sujet, les élus communistes n’ont pas voulu cosigner le texte. « Mais nous avions nous aussi fait la démonstration et dénoncé dans un tract le fait que la mairie de droite faisait de l’argent sur le dos des Colombiens », souligne Yahia Bouchouicha (PCF).
« Ces chiffres sont faux, rétorque la municipalité. Chaque enfant, qui paie entre 3 € et 6 € par vendredi, coûte en réalité à la ville entre 7 € et 10 €. Le problème de l’opposition c’est qu’elle confond année scolaire et année budgétaire. Le budget de 1,3 M€ avait été calculé sur 4 250 enfants, mais entre janvier et juin, nous avons reçu 6 000 enfants. » Ce qui expliquerait en partie le différentiel dénoncé par l’opposition. « Si les mêmes 6 000 enfants reviennent - une grande partie a d’ailleurs un coefficient faible - il nous faudra faire passer une décision modificative. Les 1,3 M€ budgétés ne suffiront pas » assure même la ville.
Quoiqu’il en soit, la municipalité n’en démord pas : « la gratuité n’était plus tenable. » Et de préciser que « beaucoup de communes proposent des activités payantes depuis deux ans. A Colombes, les enfants peuvent faire boxe, athlétisme, hockey sur gazon, capoeira, tir à l’arc, zumba, dessin, atelier journalistique, couture, cuisine, et beaucoup d’autres choses encore. C’est normal que l’on demande aux utilisateurs de payer et à 1 € de l’heure, ça ne reste pas cher. »
Lionel FAUBEAU
La mairie de Colombes surfacture-t-elle les activités périscolaires ?
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La mairie de Colombes surfacture-t-elle les activités périscolaires ?
RT @fatousow92: #Colombes : LA MAIRIE SURFACTURE-T-ELLE LES TAP ? Notre question posée avec mes collègues élus de l'opposition 👇🏾 https://t…
August 30, 2016
Lionel FAUBEAU
>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Benjamin Derveaux|28 août 2016, 16h00|
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Près de cinq mois se sont écoulés, mais la pilule n’est toujours pas avalée. Depuis que la mairie a décidé de faire payer les temps d’activités périscolaires (Tap) en mars dernier, plusieurs associations de parents sont toujours déterminées à lutter contre ce dispositif. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) a d’ailleurs promis de faire entendre leur voix lors du forum des associations, les 2 et 3 septembre. En collaboration avec d’autres associations comme Amstramgram et Veil Activ, la FCPE a lancé une collecte de fonds sur la plate-forme de crowdfunding Leetchi, pour d’éventuelles démarches juridiques. A ce jour, plus de 1 200 euros ont été collectés.
Du côté du cabinet du maire, on s’agace un peu de cette opposition. « Les parents ne peuvent pas, d’un côté, accepter cette réforme (NDLR : des rythmes scolaires) qui coûte de l’argent aux mairies, et après s’étonner qu’on en arrive là. Aujourd’hui, nous n’avons pas le choix, tranche un collaborateur de la maire de Colombes (LR) Nicole Goueta. Nous avons essayé de tenir pendant deux ans, mais si nous voulons veut continuer à l’appliquer de la meilleure des façons, nous sommes obligés de demander une contribution. La gratuité n’était plus envisageable. » La mairie fait valoir le coût peu élevé -3 à 6 € par enfant par semaine- des activités périscolaires : « Si quelqu’un trouve une meilleure solution à 1 ou 2 € de l’heure, il faudra nous le signaler. »
p>La déclaration reste en travers de la gorge de Joël Riandey, secrétaire FCPE à l’école élémentaire Henri Martin. « C’est indécent de tenir ce genre de propos, fustige-t-il. Pour une famille avec deux enfants, et qui n’a pas forcément beaucoup de ressources, une quarantaine d’euros par mois, ce n’est pas rien ! »
C’est ce que déboursera Mélanie pour ses deux enfants. « Je paye déjà le centre de loisirs le mercredi après-midi, et avec cette somme, j’aurais pu faire quelque chose avec mes enfants sur mon temps libre, regrette-t-elle. Mais cela ne m’empêchera pas de les mettre au périscolaire, car j’ai envie qu’ils profitent de ce moment ». Joël Riandey craint pourtant une véritable désertion des Tap -qui sont regroupés le vendredi après-midi) par les enfants de foyers modestes : « Ils risquent de passer leur après-midi dans le quartier ».
Autre point de tension : la nature des activités. « Le coût n’est pas vraiment le souci, mais j’ai l’impression que les activités ne sont pas encore très élaborées. C’est encore un peu bricolé » déplore Pierrick. « Il y a encore trop de disparités entre les écoles, pointe Abdel Mesbahi, président local de la FCPE. Certaines sont beaucoup moins bien équipées que d’autres pour proposer certaines activités, et ça pénalise les enfants. »
leparisien.fr
Lionel FAUBEAU
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