Colombes. Le nombre de caméra de vidéo protection va passer de 72 à 82 d’ici la fin de l’année
Colombes. Le nombre de caméra de vidéo protection va passer de 72 à 82 d’ici la fin de l’année
La sécurité, c’est le maître mot de la maire (LR) Nicole Goueta depuis son arrivée aux responsabilités à Colombe : réarmement des policiers municipaux, recrutement d’effectif de police, mise en place de motards, création d’un poste annexe mobile et… extension du réseau de vidéo protection. D’ici la fin de l’année, le nombre de caméras passera de 72 à 82. Il n’y en avait que 65 en 2014.
« Cela fait partie des efforts consentis par la mairie en tenant des demandes de la population », assure Alain Faugeras, le directeur de la sécurité. L’objectif est de « resserrer les mailles du filet » pour suivre un individu de la commission des faits, jusqu’à « la fin de sa fuite ».
L’installation sera terminée d’ici la fin de l’année. Les lieux de leur implantation sont décidés conjointement en « réunion de sécurité » par le commissaire de police et la mairie. « Elles seront réparties de manière cohérente et équitable dans toute la ville », affirme Alain Faugeras. Le coût s’élève entre 10 000 et 25 000 pour chaque caméra. Ce choix politique fait grincer des dents dans l’opposition. Et notamment l’ancien maire (PS) Philippe Sarre. Durant son mandat, il a « complété » le réseau créé par Nicole Goueta entre 2001 et 2008, en en installant ainsi quatre de plus (de 61 à 65). « Je ne nie pas que cela puisse être utile, c’est une évolution logique, consent-il. Mais il faut que cela soit fait de manière pragmatique en ciblant les besoins. Pas en faire un objet de communication ou un thème de campagne en voulant rassurer les habitants. »
« Cela permet d’être alerté plus rapidement, de sécuriser les équipages et les adapter en fonction de la situation. C’est aussi une aide indispensable à la Police Judiciaire, rétorque le directeur de la sécurité. Et même si c’était seulement pour répondre à un sentiment d’insécurité : c’est notre rôle, et c’est gagné ». Et ils ne comptent pas s’arrêter là. De nouvelles caméras pourraient faire leur apparition dans les prochaines années. « Je crois que ce sera nécessaire, assure Alain Faugeras. Les habitants sont très demandeurs, notamment dans les nouveaux quartiers. »
La vidéoverbalisation gagne du terrain
Nicole Goueta a aussi pris un nouvel arrêté municipal pour étendre le dispositif de vidéoverbalisation, installé en 2015. « Nous l’avons testé à plusieurs grands axes, et cela fonctionne plutôt bien », se réjouit-on à la mairie. Les avenues Henri-Barbusse et Audra, et le boulevard de Valmy s’intègrent à la couverture. Jusqu’alors, onze axes faisaient partis du système, dont le boulevard Charles-de-Gaulle, la rue Gabriel-Péri ou l’avenue de Stalingrad.
Avec cette nouvelle extension qui s’appuie sur le parc de caméras existant, la Ville veut poursuivre sa lutte contre ces actes qui « empoisonnent la vie des riverains et des conducteurs » comme les voitures en double file, les véhicules arrêtés dans les voies de bus etc.
Au premier trimestre, 3 778 véhicules ont ainsi été verbalisés et près de 709 amendes ont été dressées par caméras interposées. Sans que les motivations ne soient économiques, puisque seules « quelques infractions » entrent dans les caisses de la ville. « Nous voulons faire de la prévention et fluidifier le trafic, explique-t-on à la mairie. Nous ne sommes pas là pour embêter les gens, mais pour améliorer leur quotidien ».
Victor Tassel leparisien.fr
Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime
Le Blog Citoyen de Colombes
lecolombesquejaime@gmail.com
@ilovecolombes
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