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LE COLOMBES QUE J'AIME

commemoration

Cérémonie du 11 novembre à Colombes @PourColombes avec Patrick Chaimovitch et Chantal BarthélémyRuiz Dépôt collectif de la gerbe pour la commémoration du 11 novembre à Colombes

12 Novembre 2019, 11:00am

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Cérémonie du 11 novembre à Colombes @PourColombes avec Patrick Chaimovitch et Chantal BarthélémyRuiz  Dépôt collectif de la gerbe pour la commémoration du 11 novembre à Colombes

Cérémonie du 11 novembre à Colombes @PourColombes avec Patrick Chaimovitch et Chantal BarthélémyRuiz

Dépôt collectif de la gerbe pour la commémoration du 11 novembre à Colombes 
 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

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Colombes : Dépôt de gerbe surprenant en ce 11 novembre avec l'insertion de M Sébastien Perrotel

12 Novembre 2019, 10:47am

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Colombes : Dépôt de gerbe surprenant en ce 11 novembre avec l'insertion de M Sébastien Perrotel

Colombes : Dépôt de gerbe surprenant en ce 11 novembre avec l'insertion de M Sébastien Perrotel

Ce jour de commémoration du 11 novembre restera marqué par ce passage où le candidat LREM Sébastien Perrotel, ex-Adjoint de la Maire Nicole Goueta, s'insère avec 2 enfants au moment du dépôt de Gerbe par Madame le Maire.

Renseignements pris auprès de M PERROTEL , il avait bien demandé au responsable du protocole d'assister au dépôt de Gerbe mais il s'est vu rejeté sa demande par la décision de Madame le Maire Nicole GOUETA !

Élu de la République et Conseiller Départemental, il avait bien toute sa place pour déposer la Gerbe 

Il est quand même dommage qu'un candidat élu et qui souhaite se représenter à la Mairie de Colombes refuse la présence d'un autre élu quand bien même celui-ci est dans l'opposition.

Pour rependre une expression : "la République ...c'est elle !"
 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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11 novembre 1918-2018 : que s'est-t-il passé quelques mois avant l'armistice ?

11 Novembre 2019, 10:00am

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11 novembre 1918-2018 : que s'est-t-il passé quelques mois avant l'armistice ?

11 novembre 1918-2018 : que s'est-t-il passé quelques mois avant l'armistice ?

 

 

Le sort de la guerre bascule à la mi-juillet 1918 avec l'échec définitif de l'offensive allemande lors de la "seconde bataille de la Marne" et les débuts d'une contre-offensive générale alliée. La stratégie préconisée par Ludendorff (remporter une victoire décisive avant la participation des soldats américains au combat) a échoué et il apparaît évident désormais que l'avantage, tant sur le plan numérique que sur celui des armements (chars et avions), penche très nettement du côté des Alliés. Le 8 août 1918, les Alliés réalisent une percée importante au sein des lignes allemandes à l'est d'Amiens, contraignant l'armée allemande à se replier sur la ligne Hindenburg. Le 26 septembre, Foch, commandant en chef des armées alliées, lance un assaut général contre les positions allemandes, sur un front de 350 kilomètres.

 

Affolé par cette attaque générale et craignant de voir l'ensemble de son front s'écrouler, le haut-commandement allemand estime qu'il faut demander l'armistice sans délai, sous peine d'une catastrophe militaire. Dans la nuit du 3 au 4 octobre, la demande est envoyée à l'ambassade allemande en Suisse qui la fait transmettre à l'ambassade américaine par l'entremise du gouvernement suisse. Mais cette demande d'armistice divise le camp allié avec d'un côté ceux qui pensent qu'après quatre années de guerre les combats doivent cesser le plus rapidement possible, et de l'autre ceux qui estiment que la guerre doit être menée jusqu'à une reddition sans conditions et qu'il n'est pas question de discuter avec l'empereur Guillaume II et sa "camarilla militaire". La première demande d'armistice allemande est refusée : un échange de notes se poursuit tout au long du mois d'octobre entre les gouvernements américains et allemands permettant de préciser les conditions d'un éventuel armistice. Le président Wilson affirme notamment qu'il n'acceptera de discuter qu'avec les envoyés d'un gouvernement représentatif du peuple allemand (ce qui exclut à la fois l'empereur et les militaires) et que les conditions de l'armistice placeront les Allemands dans l'impossibilité de reprendre la guerre.

Au début du mois de novembre, la situation se dégrade considérablement pour l'Allemagne. Ses alliés s'effondrent les uns après les autres (la Bulgarie signe l'armistice le 30 octobre, l'empire ottoman le 31 octobre, les Autrichiens le 3 novembre). Surtout, sur le plan intérieur, une révolution est sur le point d'éclater en Allemagne. Des troubles éclatent dans l'armée : alors que l'ordre avait été donné à la flotte de Haute Mer de sortir effectuer un baroud d'honneur, les marins se mutinent. A Kiel, la mutinerie prend un tour révolutionnaire : du 3 au 5 novembre, les matelots s'emparent des navires et forment un conseil d'ouvriers et de soldats. Un peu partout dans le pays, des comités de marins, de soldats, d'ouvriers prennent le contrôle de nombreuses villes (Hanovre, Cologne). A Berlin, d'importants troubles éclatent également, les spartakistes appelant à la révolution.

Alors que l'Allemagne est au bord de l'implosion et comprenant qu'il ne peut plus compter sur le soutien de l'armée, l'empereur Guillaume II abdique et s'enfuit aux Pays-Bas dans la nuit du 9 au 10 novembre 1918. Le chancelier Max de Bade démissionne et transmet ses pouvoirs au socialiste Friedrich Ebert. Pour le nouveau gouvernement, il n'était plus possible de différer la demande d'armistice au vu de la grave crise secouant l'Allemagne. Le ministre d'Etat Mathias Erzberger reçoit pour mission de signer coûte que coûte l'armistice, en essayant simplement d'obtenir quelques atténuations des conditions très dures exigées par les Alliés.

L'armistice est signé par les plénipotentiaires allemands le matin du 11 novembre 1918 dans le wagon de commandement du maréchal Foch installé dans la forêt de Compiègne, dans la clairière de Rethondes. Les conditions sont très dures pour l'Allemagne, qui doit remettre une grande partie de son armement et de son matériel de transport, évacuer tous les territoires occupés (y compris l'Alsace-Lorraine) ainsi que la rive gauche du Rhin. Sur la rive droite du Rhin, une zone de 10 kilomètres est démilitarisée depuis la frontière hollandaise jusqu'à la frontière suisse. Les Alliés gardent trois têtes de pont (Mayence, Coblence, Cologne). Tout est fait pour que l'armée allemande soit dans l'impossibilité de reprendre la lutte.

Quand le lundi 11 novembre l'armistice fut annoncé à la population, une liesse que certains ont décrite comme presque démente se déchaîna dans toutes les grandes villes alliées, notamment en France, pays qui a le plus souffert des combats. Dans toutes les villes de province et dans les moindres bourgades, des fêtes s'organisent, tandis que des illuminations et des drapeaux sont installés partout. A Paris, pendant deux jours, les places et les boulevards de la capitale sont noirs de monde. Lorsque le président du Conseil Clemenceau arrive à la Chambre des députés dans l'après-midi du 11 novembre il y est reçu au milieu d'acclamations frénétiques.

Dans les jours suivants, l'entrée des troupes françaises à Metz ou Strasbourg est l'occasion de véritables triomphes. A Metz, le 19 novembre, emportés par l'atmosphère, le président de la République Raymond Poincaré et Georges Clemenceau (qui se détestent) s'étreignent au milieu d'ovations inouïes tandis que le bâton de maréchal de France est remis au général Pétain. Dans les autres pays victorieux (Angleterre, Etats-Unis, Italie), des foules immenses acclament également la fin de la guerre et la victoire. En Angleterre, l'explosion de joie est, comme en France, très importante. Le travail cesse dans les boutiques et dans les bureaux aussitôt que la nouvelle de l'armistice se répand. Des cortèges se forment dans les rues souvent conduits par des aviateurs ou des soldats des Dominions. Un feu de joie est allumé au pied de la colonne Nelson dans Trafalgar Square. A la Chambre des Communes, dans l'après-midi du 11 novembre, Lloyd George peut déclarer : "j'espère que nous pouvons dire qu'en ce matin fatidique ainsi vint la fin de toutes les guerres". Une procession a lieu ensuite pour remercier Sainte Margareth, conduite par le Speaker de la Chambre immédiatement suivi par Lloyd George.

 

Éclairage média

Les cloches de la victoire et les scènes de liesse à Londres ou à Paris ne sauraient faire oublier une autre dimension du 11 novembre 1918 : à l'enthousiasme vibrant des uns répond en effet la douleur du deuil, l'amertume devant l'ampleur des sacrifices, une certaine peur de l'avenir devant des vies à reconstruire. Alors que la foule descendue dans les rues se montre particulièrement joyeuse, les visages graves de certains militaires défilant permettent de rappeler l'immense sacrifice réalisé au cours de quatre années d'une guerre sans précédent.

Après la guerre, les commémorations du 11 novembre prendront ainsi souvent une dimension pacifique importante : plutôt que de célébrer la victoire, on commémorera la mémoire des millions de soldats morts au combat afin de transmettre aux nouvelles générations le souvenir d'une véritable hécatombe qui devait être la dernière. Les images montrant à la fin du reportage une cérémonie devant le monument de la Pierre d'Haudroy (à proximité de la frontière belge), érigé en 1925 sur le lieu même où arrivèrent le 7 novembre 1918 à 20h20 les quatre voitures transportant les plénipotentiaires allemands chargés de signer l'armistice et portant l'inscription "ici triompha la ténacité des poilus", permettent de rappeler l'énorme sacrifice consenti par les soldats de la Grande Guerre. Forçant le respect et l'admiration, les anciens combattants occuperont d'ailleurs une place essentielle dans la société de l'entre-deux-guerres.

Fabrice Grenard

https://fresques.ina.fr/jalons/fiche-media/InaEdu04520/liesse-apres-la-signature-de-l-armistice-le-11-novembre-1918-muet.html

 

Lundi 11 novembre, rendez-vous à 10h30 pour le départ du cortège.

Voici le déroulé complet de la commémoration :

  • 9h : Départ de la délégation d'anciens combattants pour le fleurissement des tombes au Carré Militaire 1914-1918 du cimetière ancien.
  • 10h : Rassemblement du cortège à la Maison du Combattant.
  • 10h30 : Départ du cortège. Le cortège ira fleurir les plaques des rues du 11 novembre et des Anciens Combattants.
  • 11h20 : Cérémonie au Monument aux Morts - Dépôt de gerbes et allocutions (place du Souvenir et de la Résistance).


Une veillée au Monument aux morts aura lieu la veille, le 10 novembre à 18h.

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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11 novembre 1918-2018 : que s'est-t-il passé quelques mois avant l'armistice ?
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D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944

6 Juin 2019, 11:33am

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D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944
D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944

D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944

D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944 

6 juin 1944

Le débarquement de Normandie

Le 6 juin 1944, à l'aube, une armada de 4266 navires de transport et 722 navires de guerre s'approche des côtes normandes. Elle s'étale sur un front de 35 kilomètres et transporte pas moins de 130 000 hommes, Britanniques, Étasuniens ou Canadiens pour la plupart. Plus de 10 000 avions la protègent.

Baptisée du nom de code Overlord (« suzerain » en français), cette opération aéronavale demeure la plus gigantesque de l'Histoire, remarquable autant par les qualités humaines de ses participants que par les prouesses en matière d'organisation logistique et d'innovation industrielle et technique. Elle était attendue depuis plus d'une année par tous les Européens qui, sur le continent, luttaient contre l'occupation nazie.

Scène de débarquement le 6 juin 1944 (Overlord)
Intox

Au début de l'année 1944, les Soviétiques ont franchi le Dniepr et envahi la Roumanie et la Bulgarie. Pour les Allemands, la défaite n'est plus que l'affaire de quelques mois. L'ouverture du « second front » à l'Ouest doit l'accélérer.

Dwight Eisenhower et ses adjoints, les généraux américains Omar Bradley et George Patton ainsi que le maréchal britannique Bernard Montgomery, décident de débarquer en Normandie, au sud de la Seine.

Le général Dwight Eisenhower s'entretient avec un parachutiste avant le Jour JLes plages de sable qui s'étendent entre l'estuaire de la Seine et la presqu'île du Cotentin (plus précisément entre l'Orne, la rivière qui traverse Caen, et la Vire, la rivière qui traverse Saint-Lô) se prêtent à un débarquement rapide et sont moins bien défendues que les ports du nord.

L'objectif est d'installer une tête de pont sur ces plages puis de s'emparer du port en eau profonde de Cherbourg afin d'intensifier les débarquements d'hommes et de matériels.

Il n'empêche que d'impressionnantes fortifications parsèment le littoral océanique des Pyrénées à la Norvège. C'est le « mur de l'Atlantique ». L'arrière-pays du Cotentin a aussi été inondé par les Allemands dès janvier 1944 et protégé contre d'éventuels atterrissages par des pieux, tranchées, mines etc.

Hitler lui-même attend avec impatience le débarquement. Il croit pouvoir le repousser aisément et, de la sorte, mettre hors jeu les Anglo-Saxons avant de reporter toutes ses forces contre l'Armée rouge ! Il est convaincu qu'il aura lieu au nord de la Seine, à l'endroit le plus étroit de la Manche et à 300 kilomètres seulement du centre industriel de la Ruhr.

Un char gonflable dans le Kent (opération Fortitude, printemps 1944)Les Alliés font de leur mieux pour l'en convaincre. Ils montent pour cela l'opération Fortitude (« courage » en français), avec, face au Pas-de-Calais, dans la campagne du Kent, une impressionnante concentration de blindés en baudruche gonflable et d'avions en contreplaqué. Cette intoxication permettra aux Alliés de n'affronter que 17 divisions allemandes sur les 50 présentes dans la région, les autres attendant dans le Nord un deuxième débarquement qui ne viendra jamais.

Les forces allemandes de Normandie totalisent près de 300 000 hommes. Elles sont placées sous le haut commandement du prestigieux feld-maréchal Erwin Rommel.

Comme le temps est mauvais sur la côte normande dans les premiers jours de juin et exclut toute tentative de débarquement, Rommel prend la liberté d'une virée automobile en Allemagne pour fêter l'anniversaire de sa femme.  Il n'a pas prévu que le temps allait subitement se mettre au beau dans la nuit du 5 au 6 juin. Cette nuit-là, il n'y a que 50 000 soldats pour faire face à l'armada alliée, dont une moitié de non-Allemands engagés de force et dont la valeur guerrière n'est pas la première qualité.

Débarquement à haut risque

En raison de la tempête qui sévit sur la Manche, Eisenhower a déjà reporté le débarquement du 4 au 6 juin. Le 5 juin, enfin, son service météo lui promet une accalmie de 36 heures et il décide d'engager sans délai l'opération Overlord

Pathfinders ou éclaireurs anglo-saxons, avec leur parachutage au-dessus du Cotentin (5 juin 1944)Vers minuit, trois cents éclaireurs (pathfinders) sont parachutés pour de bon derrière les marais du littoral, sur la presqu'île du Cotentin. Ils balisent les terrains d'atterrissage destinés aux planeurs qui les suivent.

23 500 parachutistes de trois divisions aéroportées (2395 avions et 867 planeurs) sont lâchés derrière les lignes allemandes. Leur mission est de dégager la plage Utah et de couper la route nationale qui relie Caen à Cherbourg  à Sainte-Mère-Église.

Certains parachutistes de la 101e Airborne tombent par erreur au centre du village où ils sont mitraillés par les Allemands avant d'avoir touché terre.

Planeurs alliés abandonnés dans le bocage normand après la nuit du 6 juin 1944À l'intérieur des terres, les réseaux de résistance s'activent. Ils ont été avertis du débarquement par des messages codés de la radio anglaise, la BBC. Parmi eux deux vers de Verlaine :
« Les sanglots longs des violons de l'automne
Blessent mon coeur d'une langueur monotone ».

Le jour J

Au matin du Jour J, à 5h30, les avions alliés et une demi-douzaine de cuirassés bombardent les fortifications des plages et des falaises.

Une heure plus tard, cinq divisions (deux américaines, deux britanniques et une canadienne) commencent à débarquer sur autant de plages aux noms codés.

De l'ouest vers l'est, Utah et Omaha (troupes américaines), Gold (troupes britanniques), Juno(troupes canadiennes) et Sword (troupes britanniques et détachement français).

Overlord (Herodote.net)Les hommes progressent sur les plages sous le feu des Allemands qui tirent du haut des blockhaus, ces derniers étant eux-mêmes pilonnés par les cuirassés alliés depuis le large.

La résistance de la Wehrmacht est rude en dépit de la médiocrité des troupes, en particulier sur Omaha Beach où les Américains frôlent la catastrophe.

Une tête de pont cher payée

La chance sourit en définitive aux Alliés. Pendant toute la journée, ils n'ont à affronter que deux avions de chasse allemands. Quant aux redoutables Panzers ou chars d'assaut allemands, ils sont inexplicablement restés en réserve à l'intérieur des terres, mis à part une contre-attaque au petit matin sur Sainte-Mère-Église.

C'est ainsi qu'à la fin de la journée, malgré les cafouillages et les fautes du commandement, 135 000 hommes ont déjà réussi à poser le pied sur le sol français. 

Le cimetière américain de Colleville-sur-mer (DR)Les cimetières blancs des falaises témoignent encore aujourd'hui du prix de ces actions héroïques, sanglantes et souvent désordonnées.

Les Américains déplorent 3 400 tués et disparus, les Britanniques 3 000, les Canadiens 335 et les Allemands 4 000 à 9 000. Les trois cinquièmes des pertes alliées se sont produites sur la plage Omaha. Mais, au total, elles s'avèrent beaucoup moins importantes que prévu.

Les bombardements des villes normandes et des noeuds de communication ont par ailleurs causé la mort de 2500 civils.

Au soir du 6 juin, les Alliés ont finalement réussi à établir une tête de pont sur la côte. Ils peuvent mettre en place toute la logistique indispensable au débarquement de millions d'hommes, en vue d'une offensive de longue haleine...

https://www.herodote.net/6_juin_1944-evenement-19440606.php

D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944
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D-DAY : le débarquement du 6 juin 1944

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D-DAY : le débarquement du 5 juin 1944 sur les plages en Normandie

5 Juin 2019, 17:23pm

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D-DAY : le débarquement du 5 juin 1944 sur les plages en Normandie

D-DAY : le débarquement du 5 juin 1944 sur les plages en Normandie

Le projet d’un débarquement allié, ouvrant la voie à l’ouverture d’un second front en Europe de l’ouest, prend corps en janvier 1943, au lendemain de la conférence de Casablanca. En mai 1943, lors de la Conférence de Washington, un comité anglo-américain est chargé d’étudier et de résoudre les problèmes posés par une opération militaire, tant audacieuse que gigantesque, prévue au cours du printemps 1944 et dénommée « Overlord ».

Au Sommet anglo-américain de Québec, qui se déroule entre le 14 et le 24 août 1943 à la Citadelle de Québec, le Premier Ministre britannique Winston Churchill et le Président américain Franklin D. Roosevelt approuvent un avant-projet de débarquement sur trois plages du Calvados  soumis par le Général Sir Frederic Morgan, Chef d’état-major du commandement interallié (C.O.S.S.A.C). En décembre 1943, le Général Dwight David Eisenhower est nommé commandant suprême des forces alliées en Europe.

Le 29 mai 1944, quand Dwight Eisenhower fixe la date du Jour J au dimanche 5 juin, tout en se réservant la possibilité d’un report de 24 heures, celui-ci ignore que le déclenchement de l’ « Opération Neptune »  dépendra, en fait, des caprices du temps et plus précisément des dépressions se formant au-dessus de l’Atlantique Nord.

Le 1er juin, le Colonel John Stagg, prévisionniste et météorologue auprès du Général Eisenhower, avise le commandement suprême de l’arrivée d’une perturbation de grande ampleur doublée d’un risque de tempête. Les 2 et 3 juin, les conditions météo se dégradent. John Stagg ne s’est pas trompé. Le 4 juin, la tempête est belle et bien là soufflant en rafales sur la Manche et le sud de l’Angleterre. Aux premières heures du matin du 4 juin, alors que de nombreux navires ont déjà quitté les ports du sud de l’Angleterre pour rejoindre la haute mer, Dwight Eisenhower décide de différer de 24 heures  les opérations de débarquement sur les côtes de Normandie, initialement prévue le 5 juin.

La journée du 4 juin se résume en discussions fiévreuses entre experts. Tous, finalement, s’accordent à dire qu’une accalmie de courte durée, pouvant passer inaperçue aux yeux des météorologues allemands, se dessine pour la journée du 6 juin.

Les dés sont jetés ...

Le 5 juin 1944, vers 3h30 du matin, c’est sous la pluie et le vent que le commandant suprême des forces alliées en Europe quitte sa roulotte et prend, non sans une certaine appréhension, la direction de Southwick House pour un ultime point météo. Malgré les propos rassurant de John Stagg lors la dernière conférence tenue la veille à 21h30, il ne peut chasser de son esprit l’idée d’un possible ajournement, pire d’un report au 19 juin qui risquerait de voir le secret d’Overlord percé à jour par l’ennemi.

Après avoir pris connaissance des derniers rapports météo, donné la parole à ses officiers d’état-major, c’est par un « Ok, on y va ! » que, le 5 juin 1944 vers 4h00 du matin, le Général Dwight Eisenhower donne le feu vert à l’une des plus gigantesques opérations amphibies de l’Histoire.

Alors que de l’autre côté de la Manche le Feldmarschall Rommel, assuré de la persistance du mauvais temps, quitte son Quartier Général du château de La Roche-Guyon pour quelques jours de permission en Allemagne et que les chefs des unités allemandes stationnées en Normandie prennent la route de Rennes pour participer à un kriegspiel, le 5 juin 1944 à 21h15, la BBC lance sur les ondes les trois vers du poème "Chant d’Automne" de Paul Verlaine , « Blessent mon cœur d’une langueur monotone » annonçant le début de l’offensive alliée dans les prochaines quarante huit heures. Les 5 et 6 juin 1944, Dwight Eisenhower fera délivrer à chaque soldat, marin et aviateur participant à l’opération Overlord, cette lettre à l’entête du SHAEF.

 

Quartier Général de la Force Expéditionnaire Alliée

Soldats, Marins et Aviateurs de la Force Expéditionnaire Alliée !

  • Vous êtes sur le point d’embarquer pour la Grande Croisade pour laquelle nous nous sommes préparés ces nombreux mois. Les yeux du monde sont rivés sur vous. Les espoirs et les prières de tous les peuples épris de liberté vous accompagnent. Avec nos valeureux Alliés et nos frères d’armes des autres fronts, vous allez contribuer à la destruction de la machine de guerre allemande, à l’élimination de tyrannie Nazie sur les peuples opprimés d’Europe et à notre propre sécurité dans un monde libre.

    Votre tâche ne sera pas facile. Votre ennemi est bien entraîné, bien équipé et aguerri. Il se battra farouchement.

    Mais voici l’année 1944 ! Beaucoup de choses ont changé depuis les triomphes nazi de 1940-41. Les Nations Unies ont infligé de grandes défaites aux Allemands, sur le champ de bataille, dans des combats d’homme à homme. Notre offensive aérienne a sérieusement réduit leur puissance dans les airs et leur capacité à mener la guerre sur terre. Nos efforts nous ont permis d’acquérir une supériorité écrasante tant en armes et en munitions qu’en importantes réserves en combattants bien entraînés. Le courant s’est inversé ! Les hommes libres du Monde entier marchent ensemble vers la Victoire !

    J’ai pleine confiance en votre courage, en votre dévouement et dans votre aptitude à combattre. Nous n’accepterons rien de moins qu’une victoire pleine et entière !

    Bonne chance ! Et implorons la bénédiction de Dieu Tout-Puissant pour cette grande et noble entreprise.

    Dwight Eisenhower

 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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D-DAY : le débarquement du 5 juin 1944 sur les plages en Normandie
D-DAY : le débarquement du 5 juin 1944 sur les plages en Normandie

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