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LE COLOMBES QUE J'AIME

alexis bachelay

Hébergement d'urgence : les députés LREM du 92 se mobilisent alors que la préfecture applique la décision du Président de la République

7 Juin 2018, 07:11am

Publié par www.lecolombesquejaime.fr le blog citoyen de Colombes

Hébergement d'urgence : les Députés LREM du 92 se mobilisent alors que la préfecture applique la décision du Président de la République 

Situation délicate pour les Députés LREM des Hauts de Seine.

Depuis plusieurs semaines les associations de parents d'élèves, les élus LR et PS ne cessent d'alerter les autorités sur la fin de la trêve hivernale et le risque pour une centaine de famille  Alto-séquanaises de ne plus avoir de toit et dont les enfants sont scolarisés dans nos communes.

Certes , le gouvernement pérennise 5 000 logements en france sur les 15 000 créés durant la période hivernale pour un total de 134 000 sur l'hexagone.  En Ile-de-France, où pas moins de 103 000 personnes sans domicile personnel étaient prises en charge dans diverses structures d’accueil au 31 décembre 2017

Le 115 reste saturé et ne peut pas répondre aux demandes exponentielles.

la fédération des acteurs de la solidarité reste vigilante sur la mise en œuvre de ces annonces qui arrivent en même temps que des mesures de coupe budgétaire (20 millions d'euros dès 2018, 57 millions sur 4 ans) sur les centres d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS)

 

Lors de ses vœux, Emmanuel Macron a réitéré sa volonté d'"apporter un toit à toutes celles et ceux qui sont aujourd'hui sans abri". Un objectif compliqué.

En effet, 4 millions de personnes sont sans abri, mal logées ou sans logement personnel en France, selon les chiffres du rapport annuel sur l'état du mal-logement de la Fondation Abbé Pierre, publié en janvier 2017

En 2012, l'Insee recensait déjà plus de 140.000 personnes sans domicile. Aujourd'hui, 5 ans après, elles sont plutôt autour de 200. 000.

"On note une augmentation de la proportion des familles avec enfants qui appellent le 115", observe Florent Guéguen, directeur-général de la Fédération des acteurs de la solidarité

Qu'est-ce-que le dispositif d'hébergement d'urgence ?
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Le représentant de l’État dans le département (Préfet) est garant du respect du droit à l'hébergement d'urgence dans le cadre du dispositif de veille sociale.

La loi prévoit que l'hébergement d'urgence doit permettre de bénéficier :
> de prestations assurant le gîte, le couvert et l'hygiène
> d'une première évaluation médicale, psychique ou sociale
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-2)

L'accès au dispositif d'hébergement d'urgence est-il ouvert à tous ?
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Oui. C'est ce qu'on appelle le principe d'inconditionnalité de l'hébergement d'urgence. Toute personne sans-abri a accès à un dispositif d'hébergement d'urgence, sans condition de nationalité ni de régularité de séjour.

« Toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d'hébergement d'urgence. »
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-2)

Pendant combien de temps une personne peut-elle bénéficier de l'hébergement d'urgence ?
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De manière indéterminée. C'est ce qu'on appelle le principe de continuité de l'hébergement d'urgence.
Il ne pourra être mis fin à la prise en charge en hébergement que si la famille le souhaite ou en cas d'infraction au règlement intérieur du centre d'hébergement.
En pratique, il arrive que certaines personnes ne bénéficient d'un hébergement que pour quelques nuits. Ces pratiques sont contraires à la loi et les personnes disposent de recours juridiques afin de faire valoir leur droit à l'hébergement d'urgence.


« Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa situation. »
(Code de l’Action Sociale et des Familles, article L. 345-2-3)

Est-ce-que la personne hébergée bénéficie d'un accompagnement social?
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Oui.
« Cet hébergement d'urgence doit lui permettre […] de bénéficier […] d'une première évaluation médicale, psychique et sociale, réalisée au sein de la structure d'hébergement ou, par convention [...] »
(Code de l'action sociale et des familles, article L.345-2-2)

« Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y bénéficier d'un accompagnement personnalisé [...] »
(Code de l'action sociale et des familles, article L.345-2-3)

Malgré les appels au 115 et les démarches pour accéder à un hébergement, aucune proposition d'hébergement n'a ete faite, que faire ?
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La personne peut s'adresser à un(e) assistant(e) sociale ou une association afin d'être informée des dispositifs existants et d'être accompagnée dans ses démarches.

La personne qui n'obtient pas de proposition d'hébergement malgré ses démarches peut, si elle le souhaite, exercer un recours pour faire appliquer son droit à l'hébergement. (voir "Qu'est-ce-que le DALO?" et "La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que faire?).

Qu'est-ce-que le droit au logement opposable (DALO) ?
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La loi relative au droit au logement opposable (DALO) du 5 mars 2007 prévoit, entre autres, la possibilité pour les personnes qui n'ont pas accès à un hébergement, malgré des démarches effectuées, de déposer un recours amiable.

Le recours DALO hébergement sera rempli par la personne concernée avec l'aide éventuelle d'un travailleur social ou d'une association. (lien vers le formulaire et notice)

Toute personne peut déposer un recours sans condition de nationalité et de régularité de séjour.

La Commission de médiation du département rend une décision dans un délai de 6 semaines afin de reconnaître le caractère prioritaire et urgent de la demande d'hébergement de la personne. A partir de la décision favorable de la Commission, l’État doit faire une proposition d'hébergement à la personne dans un délai de 6 semaines.

Si l’État n'a pas fait de proposition d'hébergement dans le délai de six semaines, un recours contentieux pourra être engagé devant le juge administratif. Il est recommandé de se faire représenter par un avocat.

Existe-il des procédures d'urgence pour faire reconnaître le droit à l'hébergement d'urgence ?
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Il existe des procédures d'urgence (référé-liberté et référé-suspension) permettant au juge des référés de se prononcer très rapidement sur des situations dans lesquelles l’État ne respecte pas le droit à l'accès et au maintien en hébergement d'urgence des personnes, garanti dans le Code de l'action sociale et des familles. Ces recours doivent être justifiés par l'urgence de la situation, qui est appréciée par le juge au regard de la composition de la famille, l'état de santé, les démarches effectuées, … Il est recommandé de se faire représenter par un avocat.

Le travailleur social, l'association ou toute personne accompagnant le ménage dans ses démarches pourra rédiger et joindre au recours une attestation expliquant le parcours des ménages, les démarches effectuées, l’état de santé… Cette attestation aidera le juge à mieux apprécier l'urgence de la situation, nécessitant une mise à l'abri de la famille
.

La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que  faire ?
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Vérifier si la personne ne bénéficie pas d'un droit au maintien, et dans ce cas engager des recours amiables voire contentieux pour le faire reconnaître. 
Reprendre les démarches de demandes d'hébergement .
Si celles-ci n'aboutissent pas à une proposition d'hébergement, la personne a accès à des recours (voir"Qu'est-ce-que le DALO?" et "La prise en charge en hébergement d'urgence s'est interrompue, que faire?").

 Version PDF                                                                                Dernière mise à jour : novembre 2015

 

SOURCE :

http://droitscommuns.org/index.php/sync/show/fiches_pratique/hebergement_d_urgence

https://www.lejdd.fr/politique/pourquoi-la-promesse-zero-sdf-demmanuel-macron-est-difficile-a-realiser-3535406

http://www.liberation.fr/france/2018/04/03/hebergement-d-urgence-plus-de-places-moins-d-argent_1640859

http://www.federationsolidarite.org/champs-d-action/hebergement-logement

 

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

Le Blog Citoyen de Colombes

lecolombesquejaime@gmail.com

@ilovecolombes

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Donnez votre avis sur notre ville de Colombes avec "bien dans ma ville"

4 Juin 2018, 11:55am

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Faites nous part de votre avis sur notre ville de Colombes sur https://www.bien-dans-ma-ville.fr/avis-colombes-92700.html

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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Fusillades à Colombes : la population se mobilise mais que fait la Mairie face à cette croissance de tirs par armes à feux ?

4 Juin 2018, 11:36am

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Fusillades à Colombes : la population se mobilise mais que fait la Mairie face à cette croissance de tirs par armes à feux ?

Colère après les fusillades au Petit-Colombes : «Sans nous, ce quartier ce sera le Bronx»

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine|Adeline Daboval @adaboval et V.M.|24 mai 2018, 21h30|MAJ : 24 mai 2018, 22h58|

 

Un collectif d’habitants s’est monté pour protester ce jeudi soir devant la mairie contre la vague de violence qui secoue leur quartier, gangrené par le trafic de drogue.

Sur l’air de « Pirouette cacahuète », le groupe entonne : « On se fait tirer dessus à Colombes, à Colombes… » Derrière une gigantesque banderole « Stop aux fusillades », une petite centaine d’habitants a marché entre le Petit-Colombes et la mairie ce jeudi soir, avant que ne débute le conseil municipal.

En haut des marches du parvis, Marianne exhorte dans le mégaphone : « Nous sommes tous réunis parce que nous voulons vivre en paix. Nous sommes en colère car nous attendons des institutions qu’elles mettent fin aux trafics. Nous ne voulons pas nous soumettre au diktat des trafiquants. Au lieu de la fête des voisins, c’est le festival des armes ! » Quelques élus observent la scène du haut du balcon, sous les huées, tandis que deux rangées de policiers municipaux gardent l’entrée de l’hôtel de ville.

« Des criminels viennent en pleine journée avec des kalachnikovs, s’étrangle Sarah au micro. On a peur pour nos enfants. » Dalila souligne : « Nous sommes venus voir Madame Gouéta (NDLR, la maire de la ville) car personne ne vient plus dans nos quartiers. Si nous ne sommes pas reçus le soir du conseil municipal, quand le serons-nous ? » Une voix fuse dans la foule : « Pourquoi les policiers qui sont ici ne viennent pas chez nous ? »

 

«Les policiers municipaux se donnent à fond»

Malgré les exhortations de la petite foule, personne ne descend. Mais une délégation de trois mères de famille est finalement autorisée à monter dans le bureau de Jean-Paul Bolufer, l’adjoint en charge de la sécurité, qui s’extrait provisoirement du conseil.

Une dizaine de minutes plus tard, les mines sont tristes. « Il nous a dit d’appeler la secrétaire pour un rendez-vous la semaine prochaine, confie la délégation. On est un peu déçues. Un collectif est en train de se mettre en place. La mairie pourrait s’appuyer dessus. » En face, le directeur de la prévention et de la sécurité Alain Faugeras acquiesce : « Je veux bien venir dans le quartier pour expliquer ce que l’on fait. Au 19 rue des Côtes d’Auty, les habitants nous ont donné leurs clés et la police municipale a procédé à trois interpellations. Je leur ai mis des VTT pour qu’ils puissent grenouiller dans la cité. Je vous garantis que nos policiers municipaux se donnent à fond. »

« On est au pied du mur, réagit Dalila. On a d’autres choses à faire le soir qu’une manif. Mais si on agit, c’est pour tout le monde. On est responsable de nos enfants. Une fois que les personnes comme nous seront parties, ce quartier deviendra le Bronx… »

Un ado de 13 ans traumatisé

Le dernier règlement de comptes à l’arme à feu au Petit-Colombes, le 26 avril, avait fait une victime collatérale : un adolescent de 13 ans, touché au bras. « La personne visée par les tirs allait entrer dans un hall pour se protéger. Mon petit frère était juste derrière lui, il a reçu une balle, raconte sa grande sœur. Et s’il l’avait reçue en pleine tête ? »

Depuis ce 26 avril, quand un tireur à moto a fait feu sur un groupe rassemblé au pied d’un immeuble de la cité des Côtes-d’Auty, blessant quatre jeunes dont l’ado de 13 ans, la vie de ce garçon a basculé. « Il a peur, il fait tout le temps des cauchemars », reprend sa sœur. Les médecins légistes lui ont prescrit trente jours d’interruption totale de travail (ITT). « Il n’est pas retourné au collège. Il n’ose même plus mettre la tête à la fenêtre. » Depuis un mois, l’adolescent est suivi par un psychologue. « On fait tout pour lui changer les idées. »

Selon sa sœur, si le quartier n’a jamais été très facile, «aujourd’hui, c’est pire ». « Les gars ne se battent plus avec les poings, ils sortent des armes », s’alarme-t-elle, rappelant qu’un jeune homme a été tué d’une balle dans la tête il y a deux ans. « Ça ne peut plus durer, il faut faire quelque chose. » D’ores et déjà, la famille a décidé de quitter le quartier.

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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Fusillades à Colombes : la population se mobilise mais que fait la Mairie face à cette croissance de tirs par armes à feux ?

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Encore un blessé par balles à Colombes

4 Juin 2018, 11:35am

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Encore un blessé par balles à Colombes

Un homme de 30 ans a été touché par deux projectiles, avenue de l’Europe. La voie a déjà été le théâtre d’une précédente fusillade il y a deux semaines.

Un homme de 30 ans a été blessé par balles à Colombes mardi soir. Un peu avant 20 h 30, des résidents de l’avenue de l’Europe ont entendu plusieurs coups de feu et appelé la police.

Sur place, à hauteur du 32, avenue de l’Europe, les forces de l’ordre n’ont pas trouvé de blessé mais juste un peu plus tard, le Samu a signalé l’arrivée d’un trentenaire touché à un bras et une jambe à l’hôpital Louis-Mourier, situé à quelques centaines de mètres de l’endroit où le tireur a agi. Cinq personnes ont été arrêtées sur place.

Il y a deux semaines, un homme de 34 ans a été visé par des coups de feu, également avenue de l’Europe. La police judiciaire des Hauts-de-Seine est saisie des deux enquêtes.

>Île-de-France & Oise>Hauts-de-Seine>Colombes|Valérie Mahaut|30 mai 2018, 10h31|

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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Encore un blessé par balles à Colombes

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9 juin :cérémonie commémorant la journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine (1946-1954), qui se tiendra le samedi 9 juin 2018 à 11h au Monument aux morts - Place du Souvenir.

31 Mai 2018, 17:35pm

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9 juin : Commémoration aux morts pour la France en indochine
 
cérémonie commémorant la journée nationale d'hommage aux morts pour la France en Indochine (1946-1954), qui se tiendra le samedi 9 juin 2018 à 11h au Monument aux morts - Place du Souvenir.

 

Lionel FAUBEAU
Président de l'association lecolombesquejaime

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lecolombesquejaime@gmail.com

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9 juin : Commémoration aux morts pour la France en Indochine

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